Genèse et transformations du capitalisme agraire en Algérie
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https://doi.org/10.54695/machr.261.0011Mots-clés:
Algérie, emploi, financement, irrigation, modes de faire-valoir, productions agricoles, réformes foncières.Résumé
L’article retrace les différentes étapes, de l’étatisation à la privatisation, que l’agriculture algérienne a traversées depuis l’indépendance. Il évalue l’impact des réformes et des diverses politiques publiques relatives au régime foncier, à l’emploi, au financement et au rendement des cultures. La privatisation des exploitations agricoles sous tutelle publique a été une condition favorable à l’amélioration des rendements à partir des années 1990. La concentration des terres, l’extension des périmètres irrigués, l’usage d’intrants chimiques et d’équipement, ainsi que les incitations relatives au système des prix et des marchés agricoles, ont permis d’accroître la production agricole à partir des années 2000. L’essor d’une agriculture intensive en capital s’est accompagné d’une diversification des modes de faire-valoir qui fait émerger de nouvelles catégories de propriétaires et d’entrepreneurs capitalistes distinctes de la paysannerie traditionnelle.