POUR UNE HUMANISATION SOLIDAIRE DE LA NATURE : UNE VISION DEPUIS CUBA
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https://doi.org/10.54695/jibes.361.0049Mots-clés:
humanisation, nature, fondation personnaliste.Résumé
En abordant cette thématique, l’auteur souhaite exprimer l’importance d’une fondation reposant sur un cadre de réflexion propre, basé sur le personnalisme ontologiquement fondé et sa relation biunivoque avec la nature. L’analyse prend pour point de départ la préoccupation concernant la survie de la nature et des populations qui la composent. Il souligne l’importance d’un raisonnement qui, dans le cadre de la rationalité, permet le développement d’une pensée intellective rendant possible l’action morale de la personne humaine.
La réalité biunivoque de l’humain et l’élément extrinsèque, appelé nature, sont devenus un défi qui menace non seulement l’habitat, mais aussi les organismes vivants sur notre planète. Cela nous amène à une double crise : écologique et anthropologique. L’auteur présente également deux arguments qui influencent cette réflexion : la raison économique et la raison politique. La première est souvent motivée par l’ambition excessive de posséder, tandis que la seconde résulte de l’absence de cohérence dans les politiques publiques permettant un ordre juridique plus juste et équitable.
Cette situation entraîne une crise civilisationnelle qu’il appelle “la coexistence humaine”, affectant non seulement la relation entre les hommes eux-mêmes, mais aussi celle entre l’homme et la nature. Il qualifie cela de “manque d’humanisation solidaire de la nature”.
L’auteur met également en lumière trois aspects qu’il juge essentiels : la mondialisation, la technicisation devenue technocratie, et l’absence quasi totale d’une véritable compréhension morale de la réalité personnelle, qu’il appelle “chosification de la personne”. Tous ces éléments nous dégradent et nous conduisent à un état de vulnérabilité morale qui nous entrave et nous empêche de progresser sur la voie du bien.
La bioéthique, en tant que paradigme civilisationnel, exprime elle-même une préoccupation pour l’environnement. Il devient donc nécessaire de rechercher une véritable raison éthico-morale qui puisse nous libérer afin que nous puissions parler d’une authentique “humanisation solidaire de la nature”, qui se redéfinit et se renouvelle à travers le concept de personne.
Enfin, l’auteur estime que cela pourrait être réalisé en cultivant deux nouveaux principes dans notre environnement : la promotion d’une culture de la Responsabilité Solidaire et celle de l’Espérance Créative.
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