Journal international de bioéthique et d'éthique des sciences

LOS PUEBLOS INDÍGENAS POR LA VIDA DEL PLANETA

Dr. José ZANARDINI — 2025-07-13

Para mucha gente en los países latinoamericanos los indígenas son pueblos invisibi lizados y envueltos en un imaginario frecuentemente negativo. A pesar de tres siglos de colonización española y dos siglos no menos fáciles en la Republica del Paraguay, los Pueblos Indígenas siguen viviendo y resistiendo.

L’ÊTRE HUMAIN EN TANT QUE PROTAGONISTE ET RESPONSABLE DE L’ENVIRONNEMENT

Prof. Dr. Europaeus — 2025-07-13

La révolution 4.0 dans laquelle nous sommes plongés produit des changements extrêmement importants, basés sur les nouvelles technologies et les sciences avec des conséquences potentiellement très graves pour l’environnement. Par conséquent, la politique criminelle doit remplir une fonction essentielle en faveur de notre civilisation, car elle peut constituer une perte de notre espèce. Je fais référence à ce que chaque personne a d’être humain. Mais nous sommes aussi surtout obligés de prendre soin de l’environnement, car il est essentiel de préserver l’humanité.

Quelles sont ces techniques et comment affecteraient-elles l’espèce humaine, à la fois pour le bien et pour le mal (dystopie) ? Quel rôle la médecine jouerait-elle à l’égard de la personne humaine ? Qu’entend-on par transhumanisme, cyborgs et posthumanisme ?

L’être humain est le principal protagoniste et destinataire de la nature et, par conséquent, de l’environnement. Le passage du transhumanisme au posthumanisme signifiera une élimination ou un esclavage de l’espèce humaine.

Ce danger nécessite de prendre des mesures de précaution qui vont de l’éducation des enfants à la répression de ces comportements qui conduiraient à leur sanction par le droit pénal, qui est de ultima ratio.

POUR UNE HUMANISATION SOLIDAIRE DE LA NATURE : UNE VISION DEPUIS CUBA

Dr. René ZAMORA MARÍN — 2025-07-13

En abordant cette thématique, l’auteur souhaite exprimer l’importance d’une fondation reposant sur un cadre de réflexion propre, basé sur le personnalisme ontologiquement fondé et sa relation biunivoque avec la nature. L’analyse prend pour point de départ la préoccupation concernant la survie de la nature et des populations qui la composent. Il souligne l’importance d’un raisonnement qui, dans le cadre de la rationalité, permet le développement d’une pensée intellective rendant possible l’action morale de la personne humaine.

La réalité biunivoque de l’humain et l’élément extrinsèque, appelé nature, sont devenus un défi qui menace non seulement l’habitat, mais aussi les organismes vivants sur notre planète. Cela nous amène à une double crise : écologique et anthropologique. L’auteur présente également deux arguments qui influencent cette réflexion : la raison économique et la raison politique. La première est souvent motivée par l’ambition excessive de posséder, tandis que la seconde résulte de l’absence de cohérence dans les politiques publiques permettant un ordre juridique plus juste et équitable.

Cette situation entraîne une crise civilisationnelle qu’il appelle “la coexistence humaine”, affectant non seulement la relation entre les hommes eux-mêmes, mais aussi celle entre l’homme et la nature. Il qualifie cela de “manque d’humanisation solidaire de la nature”.

L’auteur met également en lumière trois aspects qu’il juge essentiels : la mondialisation, la technicisation devenue technocratie, et l’absence quasi totale d’une véritable compréhension morale de la réalité personnelle, qu’il appelle “chosification de la personne”. Tous ces éléments nous dégradent et nous conduisent à un état de vulnérabilité morale qui nous entrave et nous empêche de progresser sur la voie du bien.

La bioéthique, en tant que paradigme civilisationnel, exprime elle-même une préoccupation pour l’environnement. Il devient donc nécessaire de rechercher une véritable raison éthico-morale qui puisse nous libérer afin que nous puissions parler d’une authentique “humanisation solidaire de la nature”, qui se redéfinit et se renouvelle à travers le concept de personne.

Enfin, l’auteur estime que cela pourrait être réalisé en cultivant deux nouveaux principes dans notre environnement : la promotion d’une culture de la Responsabilité Solidaire et celle de l’Espérance Créative.

LES INITIATIVES SOLIDAIRES EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE : UNE PORTE D’ENTRÉE POUR CONCEPTUALISER UNE NOUVELLE ÉCONOMIE RESPONSABLE ET DÉMOCRATIQUE

Eric DACHEUX — 2025-07-13

Ce texte débouche sur une proposition théorique originale visant à conceptualiser une économie soutenable et démocratique : le délibéralisme. Il est le fruit d’une recherche empirique longitudinale qui a pour objectif de montrer que l’ESS fourmille d’initiatives locales qui participent pleinement aux objectifs du développement durable (ODD). Dans cette contribution, nous nous centrerons sur quatre objectifs. Les deux premiers visent la construction d’une société inclusive : l’éradication de la pauvreté et la réduction des inégalités (deuxième partie). Les deux autres participent à l’élaboration d’une société durable : travail décent et croissance durable ; consommation et production responsable (troisième partie). Avant d’aborder ces deux points, nous allons préciser, dans une première partie, le cadre théorique et méthodologique de notre recherche.

CLIMAT ET COMMERCE INTERNATIONAL : PEUT-ON ÉVITER UNE GUERRE COMMERCIALE CLIMATIQUE ?

Alessandra LEHMEN — 2025-07-13

Cet article examine la possibilité d’une guerre commerciale climatique face à l’émergence de mécanismes d’ajustement carbone aux frontières (MACF). À l’intersection du droit commercial international et du droit climatique, ces mécanismes visent à empêcher les fuites de carbone et à encourager des politiques climatiques plus ambitieuses. Toutefois, leur mise en œuvre suscite des préoccupations concernant la compatibilité avec les règles de l’OMC et les risques de mesures protectionnistes
déguisées. L’article explore des pistes pour éviter une telle guerre commerciale, et s’interroge enfin sur le cadre institutionnel le plus pertinent pour porter ces initiatives.

MOBILITÉ ET ESPACES PUBLICS DANS L’AGENDA DE L’ACTION CLIMATIQUE : INCLUSION ET DROITS HUMAINS POUR LA RÉSILIENCE CLIMATIQUE

Gabriela COB — 2025-07-13

Cet article analyse plusieurs projets de recherche menés sur la réalité des femmes au Costa Rica. Les résultats et les données peuvent être comparés et présentent des similitudes avec la réalité des femmes d’autres pays concernant l’inégalité entre les sexes en matière de déplacements sûrs, efficaces et de qualité. Il met également en évidence les difficultés rencontrées par les femmes pour profiter des espaces publics en raison des diverses formes de violence auxquelles elles sont confrontées dans la rue.

Les femmes ayant participé aux expériences de recherche ont démontré, en réfléchissant à leur réalité, la nécessité d’agir pour faire valoir leurs droits, se sentir en sécurité et exercer leur droit à la ville.

LE PATRIARCAT NE VEUT QUE DES FILS : CONSIDÉRATIONS DE GENRE ET CHANGEMENT CLIMATIQUE DANS LE DÉVELOPPEMENT RURAL

Miguel LOVERA — 2025-07-13

L’article analyse la production agricole non durable au Paraguay dans une perspective de genre, soulignant ses impacts socio-environnementaux et sa contribution au changement climatique. Le Paraguay, dont la répartition des terres est la plus inégale au monde, fonde son économie sur le soja et l’élevage (94 % de ses terres sont exportées), ce qui aggrave la déforestation, le changement climatique et la pauvreté. Les femmes rurales sont confrontées à la violence sexiste, à des difficultés d’accès à la terre (14,9 % sont propriétaires foncières) et à des salaires plus bas, malgré leur rôle essentiel dans la production alimentaire et les soins familiaux. Les
politiques de l’État privilégient l’expansion agro-industrielle sans tenir compte de la perspective de genre ni de la durabilité réelle. Face à cela, les femmes paysannes et indigènes mènent des mouvements de résistance : elles défendent leurs territoires (concepts Teko/Tekoha), s’opposent aux monocultures comme les plantations d’eucalyptus et créent des « soupes populaires » pendant la pandémie. L’article conclut que le modèle patriarcal hégémonique aggrave les inégalités, tandis que les femmes construisent des alternatives axées sur la souveraineté alimentaire et le bien-être de la communauté.

SALUD Y CAMBIO CLIMÁTICO. ¿CUÁLES SON LOS RIESGOS?

Prof. Dr. Roberto M. CATALDI AMATRIAIN — 2025-07-13

Según la OPS: El Cambio Climático es la mayor amenaza para la salud mundial del siglo XXI. La salud es y será afectada por los cambios de clima a través de impactos directos (olas de calor, sequías, tormentas fuertes y aumento del nivel del mar) e impactos indirectos (enfermedades de las vías respiratorias y las transmitidas por vectores, inseguridad alimentaria y del agua, desnutrición y desplazamientos forzados).En resumen, la salud humana y la salud animal son interdependientes porque comparten un mismo ecosistema. Al convivir en un mismo ambiente se necesita de un equilibrio constante.

SYSTÈME HOSPITALIER, TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET BIOÉTHIQUE : REPENSER LA QUESTION DE L’AUTONOMIE

Laurent RAVEZ — 2025-07-13

Les hôpitaux modernes représentent une source majeure de pollution, liée à leur forte consommation énergétique, à la production massive de déchets et à la croissance des flux numériques. Or, leur fonctionnement repose sur un modèle libéral centré sur l’autonomie individuelle et la satisfaction du patient, ce qui freine la transition écologique du secteur. Un changement radical de valeurs s’impose. La bioéthique, traditionnellement mobilisée pour guider les pratiques hospitalières, est elle-même
ancrée dans ces mêmes valeurs individualistes. Pourtant, un retour à ses racines – notamment chez Potter et Jahr – révèle une conception intégrative, relationnelle et écologique de l’éthique, orientée vers l’interdépendance humaine et le respect du vivant. Réactiver cette bioéthique oubliée pourrait fournir les bases d’un véritable tournant éco-responsable des institutions de santé.

DE L’URGENCE DE LA PANDÉMIE À LA NORMALITÉ DE LA CRISE CLIMATIQUE : ÉTAT DE LIEUX D’UN ÉTAT D’URGENCE CLIMATIQUE IMAGINAIRE

Roila MAVROULI — 2025-07-13

Ce texte se propose d’examiner le concept d’urgence climatique en le confrontant à la reconnaissance et au traitement juridique qui ont été réservés à la pandémie de Covid-19. Il met en lumière la multiplication des contentieux climatiques engagés par la société civile et les organisations non gouvernementales à l’encontre des États, dans le but de les tenir pour responsables de leur inaction face au changement climatique. L’article souligne les difficultés inhérentes à la juridicisation de l’urgence climatique, notamment l’impossibilité de l’ériger en régime juridique d’exception, à la différence de l’urgence sanitaire, en raison de l’absence d’une consécration normative de l’urgence environnementale. Il montre toutefois que le recours à l’argumentation
fondée sur les droits fondamentaux constitue un levier stratégique de plus en plus mobilisé, permettant de surmonter certains blocages juridiques et de faire progresser la justice climatique par le biais de la jurisprudence.

ÉPIDÉMIES ÉMERGENTES, CHANGEMENT CLIMATIQUE & ÉTHIQUE DE SANTÉ PUBLIQUE EN AFRIQUE FRANCOPHONE : CAS DE LA GUINÉE, DE L’ÉPIDÉMIE D’EBOLA À LA PANDÉMIE DE COVID-19

Alpha Ahmadou DIALLO — 2025-07-13

Le climat tropical de l’Afrique est favorable à la propagation de la plupart des précurseurs des maladies affectant la santé humaine, animale et environnementale. Cet état de fait a amené les Gouvernements à adopter l’approche « One Health » pour
surveiller et juguler les épidémies. Toutefois, les travaux scientifiques en lien avec la survenue des épidémies émergentes et ré-émergentes et les conséquences qui en découlent, les hypothèses des experts en matière de prédiction des événements induits par le changement climatique tels que la sécheresse, les inondations et les pollutions ainsi que les discussions interdisciplinaires thématiques impliquant les décideurs, les agences humanitaires et les communautés sur les incidences écosystémiques à maints égards restent une préoccupation largement partagée. En conséquence, des priorités d’action s’imposent, concomitamment à l’évolution de la crise du climat en Afrique francophone dans des contextes, capacités d’action des pays et partenariats variés nécessitant plus d’équité et de données incluant les dimensions éthique de la santé publique.

Aujourd’hui, les données disponibles sur les liens entre le changement climatique, les maladies transmissibles émergentes et la précarité sont encore limitées voire au stade exploratoire en Afrique dans un contexte international changeant perturbé par
des épidémies et conflits souvent mal générés et où l’importance de la solidarité pour la santé et le bien-être et l’éthique quasi-faible. Cela incite davantage à des quêtes systémiques de connaissances sur les impacts du changement climatique associé aux
épidémies sur les services et systèmes de santé, d’éducation, d’eau et d’assainissement et des stratégies de lutte contre la pauvreté dont la protection de l’environnement et des droits humains en particulier pour les groupes vulnérables et déshérités.

A cet égard, pour infléchir les tendances relevées, nonobstant les investissements en deçà des attentes, il convient de renforcer les capacités de production, de partage et d’utilisation des données et connaissances pour la prise de décision ainsi que des
programmes de santé publique. Cela implique de facto des capacités de surveillance et de contrôle des épidémies dans un environnement où les questions éthiques de la santé publique, des soins et de la recherche clinique et d’engagement communautaire sont prises en compte mais aussi de génération et de promotion de meilleurs modèles pratiques d’innovation fondés sur des preuves et d’interactions productives pour améliorer les résultats sanitaires durables. Tout cela sous le prisme de la culture de la bonne gouvernance du système de santé avec des politiques publiques plus efficaces et des pratiques professionnelles et éthiques conformes aux standards et principes édités.

URGENCE D’UNE CONVENTION INTERNATIONALE SUR LES PANDÉMIES

Michel PRIEUR — 2025-07-13

Nous vivons dans une ère de pandémies : la question n’est pas de savoir si, mais quand, d’autres pandémies surviendront. L’interconnexion qui caractérise notre temps concerne les rapports entretenus aussi bien avec la nature et les animaux qu’avec
les États et les personnes. La mondialisation provoque une interdépendance croissante des économies ainsi que l’expansion des échanges et des interactions, qui provoquent à leur tour une augmentation exponentielle des risques de diffusion des agents pathogènes.

Cela implique que personne n’est en sécurité tant que le monde entier ne l’est pas. Une convention universelle qui traduira dans le droit et dans les faits l’approche « Une seule santé » et qui remédiera à la fragmentation des normes pourra satisfaire pleinement aux exigences requises par la réaction coordonnée et urgente qu’imposent les flambées épidémiques.

AVANT-PROPOS

Christian BYK — 2025-07-13

Cet article ne contient pas de résumé.

MENSAJE INDÍGENA PARA EL VII FORO FRANCO Y LATINO AMERICANO DE BIOÉTICA Y CAMBIO CLIMÁTICO

Daniela VEGA — 2025-07-13

Este artículo no contiene un resumen.