LE GÉNIE CIVIL ET L’AMÉNAGEMENT DES GRANDES MÉTROPOLES CONTRIBUTION DES ESPACES SOUTERRAINS À LA VILLE DURABLE

Auteurs

Résumé

Dans un contexte urbain dense et fortement contraint, où les
besoins en logements, équipements, mobilité et les attentes
en matière d’activités culturelles et sociales, sont en pleine
mutation et ne cessent de croître, on peut s’interroger sur la
place occupée par le souterrain. En effet, penser la verticalité
de la Ville en intégrant le sous-sol à travers une conception
optimisée de l’espace fonctionnel et des structures, offre de
réelles opportunités de rendre la ville de demain plus efficiente
(consommation d’énergie, de matériaux, d’espace, confort…)
et plus résiliente face notamment au changement climatique et
aux risques naturels et technologiques. Les outils d’évaluation
existants considèrent très partiellement les spécificités du
souterrain. Ils ne permettent donc pas de prendre en compte
correctement les externalités positives qu’il peut offrir dans
le cadre du processus décisionnel amont (surface libérée, gain
de temps, isolation climatique…). L’objet de cet article est de
présenter une nouvelle méthodologie d’évaluation des impacts
et de la qualité des ouvrages de construction souterrains, au
sens du développement durable. Cette méthodologie a été
développée dans le cadre de travaux de thèse soutenus par le
Projet National « Ville d’idées – Ville 10D ». Elle s’inspire de
méthodes plus classiques comme l’Analyse du Cycle de Vie
(ACV) et les évaluations de types multicritères. Basée sur l’analyse des périmètres physiques et fonctionnels, elle permet enfin
de comparer et de hiérarchiser des variantes d’aménagements
en partie et/ou intégralement en souterrain, selon un système
de notation et d’indicateurs spécifiques.

Publiée

2017-05-01

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