REGARD PHILOSOPHIQUE SUR LE DON D’ORGANES DU VIVANT ET LES PARTICULARITÉS DU DON CROISÉ
Mots-clés:
don d’organes, éthique du soin, Emmanuel Kant, Thomas d’Aquin, Martin Buber, philosophie continentaleRésumé
Le don d’organe confronte à la réalité de la maladie, de l’horizon de la mort et d’une effectivité matérielle de la corporéité, et en même temps introduit la possibilité d’un don de soi allant jusqu’à la matérialité de l’organe. Une telle démarche associant don et accès à la réalité corporelle nous conduit à nous interroger sur la relation du sujet à autrui et à lui-même sur le plan moral : jusqu’à quel point peut-on donner un élément constitutif de son corps pour soigner autrui ? La volonté de sauver autrui peut-elle surpasser la recherche de préservation individuelle ? Le don d’organe peut-il s’extraire d’un système de type économique ? Aussi nous proposons tout d’abord de réunir des éléments conceptuels pour penser le don d’organe du vivant, avant de nous concentrer plus précisément sur les implications du don croisé selon les nouvelles dispositions de la loi de bioéthique 2021.
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