L’HEURE DE LA BIOÉTHIQUE VÉGÉTALE A-T-ELLE SONNÉ ?
DOI:
https://doi.org/10.54695/jibes.333.0053Mots-clés:
Spécisme.Résumé
Dès 1926, Fritz Jahr propose l’élargissement de l’impératif catégorique de Kant à tous les êtres vivants. Et tandis qu’à cette époque, l’éthique animale de Jahr aurait pu être construite sur Ignaz Bregenzer et d’autres sources scientifiquement acceptées, les idées de Jahr sur l’éthique végétale ne devaient s’appuyer que sur des conjectures plus poétiques et philosophiques, comme celles de Richard Wagner, Hans Christian Andersen, ou Eduard von Hartmann.
Aujourd’hui, nous avons accumulé certaines connaissances sur la physiologie des plantes, prouvant la complexité de la cognition et du ressenti des plantes. Il y a dix ans, les « Thèses Rheinauer sur les droits des plantes » ont de nouveau suscité des débats, finalement soutenus par Monica Gagliano, Stefano Mancuso et d’autres biologistes prônant la redéfinition de la relation humaine aux plantes. Dans le présent article, nous avons l’intention de passer en revue ces arguments, mais aussi d’examiner si notre éthique doit être basée uniquement sur nos connaissances.
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