Appel à contribution pour la revue Communication & Management Au-delà du numérique : organisations, patrimonialisations, décroissances

2025-10-14

Nous serions, depuis une trentaine d’années, entrés dans une nouvelle période historique, tout
à la fois sociale, économique et technologique (et plus encore) : « l’ère numérique ». La popularité
de la notion dans les travaux académiques n’a d’égale que la rareté de ses définitions. Perçue par
certains comme un « tournant anthropologique » (Beckouche, 2017), cette nouvelle ère est
fréquemment décrite telle une « révolution » (Vial, 2013), dont la nature demeure cependant un
relatif « impensé » (Heinderyckx, 2015 : 88). D’aucuns récusent l’expression (Vitalis, 2016) ou lui
préfèrent des termes alternatifs, plus nuancés, comme « transition » (Zacklad, Alemmano &
Ihadjadene, 2020) ou « amplification » (Boullier, 2019), empruntant ici l’expression à Elisabeth
Eisenstein et à ses travaux sur la révolution de l’imprimé (Eisenstein, 1983). Mobilisant un
« imaginaire technique » (Breton, 2006) spécifique, celui des technologies informatisées de
l’information et de la communication, le numérique implique le développement d’une « culture »
singulière (Cardon, 2019) et représente un « défi » pour tous les champs de la société : celui de
devoir s’y adapter. La transition numérique implique, entre autres, la transformation des industries
médiatiques (Sonnac & Gabszewicz, 2013), des organisations et des institutions – notamment
publiques (Coustillière, 2020) –, des filières culturelles (Chantepie & Le Diberder, 2010 ; Guibert,
Rebillard & Rochelandet, 2016). Très étudiée dans le domaine des ICC (industries culturelles et
créatives), où elle se traduit par la transformation des pratiques même de création artistique (Paris
& Massé, 2019), la transition numérique s’accompagne – comme dans d’autres secteurs – de
phénomènes de « plateformisation » (Bullich, 2021), qui modifient tant les stratégies commerciales,
les modalités d’échange marchand, les processus d’intermédiation, que les dynamiques de réception
et de consommation. Nécessitant dès lors une « éthique » (Eggert, 2023), le numérique sollicite des
adaptations politiques (Bellon, 2021) au moins autant qu’économiques, et peut compter sur des
promoteurs, d’autant plus actifs que la « numérisation en cours de la société » (Miège, 2020) sert
leurs intérêts (Alexandre & Coavoux, 2021).
Pourtant, les approches critiques du numérique sont nombreuses, hors ou au sein même des
humanités numériques – ou digital studies (Le Deuff, 2014). Ses impacts sur les conditions de travail
(Flichy, 2018) et les effets de bureaucratisation qu’il implique (Bretesché, 2019), de même que les
« promesses d’empowerment non tenues » (Mattelart, Parizot, Peghini & Wanono, 2015) ou ses « non-usages » sont soulignés par de nombreux chercheurs et chercheuses (Wyatt, 2010 ; Granjon, 2010),
qui insistent sur sa capacité à reproduire et accentuer des inégalités, par exemple en démontrant la
dimension genrée du rapport aux outils numériques (Cai et al., 2017). Plus encore, c’est l’empreinte
carbone astronomique des technologies numériques, surtout connectées, qui est dénoncée (Pitron,
2021), galvanisant des appels à la « sobriété numérique » (Flipo, 2020).
Mais alors, comment penser une société après, sans, hors, au-delà du numérique ? Quelles sont
les organisations qui mettent en place des processus s’affranchissant des technologies du
numérique, refusant la numérisation systématique et totale des activités ? Comment font-elles, et
cela est-il même possible, à l’heure du « tout numérique » ? Comment les questions de la
patrimonialisation et de la conservation, notamment, sont-elles appréhendées, qu’on les envisage
sur le plan des données comme des biens et services ? Le développement d’une réflexion
écologique et d’une pensée de la « décroissance » s’opère-t-il nécessairement « au-delà » du
numérique, ou procède-t-il plutôt d’ajustements à la marge, dans une forme de low-tech, sans remise
en cause profonde des systèmes politiques et économiques, capitalistes, qui organisent la
numérisation des sociétés ? Ce sont toutes ces questions auxquelles ce numéro de la revue
Communication & Management se propose de répondre. Sans s’inscrire dans une filiation avec les
recherches sur le « post-numérique » – que la notion soit adoptée (Paganelli, Chaudiron & Zreik,
2016) ou critiquée (Chante, 2018) –, il a pour ambition de réunir des contributions examinant les
systèmes organisationnels, les pratiques de conservation et d’écologisation des filières qui tentent
de réfléchir à un monde « au-delà » du numérique, dans une perspective critique. Trois axes
prioritaires, mais non exclusifs, sont proposés.
• Mutations organisationnelles, transformations du travail et des pratiques
professionnelles
Ce premier axe propose d’accueillir les contributions qui envisagent le numérique et ses « au-delà »
du point de vue des organisations et des pratiques professionnelles, qu’elles émanent de la
communication organisationnelle (Parrini-Alemanno, 2015) ou des ACO – Approches
Communicationnelles des Organisations (Bouillon, Bourdin & Loneux, 2007) –, du management
et des sciences de gestion, de la sociologie du travail ou de l’économie industrielle. Alors que la
transition numérique s’est accompagnée, dans la plupart des organisations, de mutations internes
(structurelles, stratégiques, managériales, etc.), comment certaines d’entre elles appréhendent-elles
l’après ou le « sans » numérique ? Cette dynamique est-elle nécessairement pensée comme un retour
à l’avant ou peut-elle constituer une perspective d’innovation et de projection dans l’avenir ? Les
contributions pourront notamment analyser les résistances à la numérisation (El Bourkadi, 2022),
les négociations qui ont pu naître des injonctions à celle-ci – qu’elles soient administratives,
industrielles, politiques (Bouillon, 2015) –, du point de vue macro (organisations) comme micro
(individus et pratiques situées). Les perspectives critiques sont particulièrement encouragées,
notamment pour réinscrire les enjeux liés à la (dé)numérisation dans les systèmes politiques et/ou
les idéologies qui guident et définissent les impératifs structurant les organisations.
• Conservation, patrimonialisation et circulation (des objets et des données)
Ce deuxième axe invite à interroger le numérique au regard de la conservation des données et des
objets – biens et services – sur le long terme. De la numérisation massive d’archives analogiques à
l’archivage de nouveaux corpus nativement numériques, l’ensemble des secteurs numérisés peuvent
être concernés par des enjeux de préservation, d’accessibilité et de circulation des « ressources »
(Mussou, 2012 : 264) numériques. Ces dernières, « d’ordre culturel, éducatif, scientifique et
administratif » ou encore contenant « des informations techniques, juridiques, médicales ou
d’autres sortes », lorsqu’elles sont instituées en « nouvel héritage » (UNESCO, 2003 : 83-84)
contribuent à une multiplication des objets du champ patrimonial. Il s’agit également de préserver
le « cadre de référence sociotechnique » des biens informationnels numériques, à savoir les artefacts techniques et savoir-faire auxquels ils sont « consubstantiellement associé[s] » (Flichy, 2003 : 123-
124). Les politiques du patrimoine consistant avant tout à organiser la sauvegarde et la transmission
de ce qui nous importe (Micoud, 1995 : 32), cet ensemble de « biens » potentiels se multipliant
spectaculairement de façon exponentielle pose la question même de ce qui mérite ou non d’être
conservé, à rebours d’une vision traditionnelle de la conservation, proche de la « forme collection »,
contrainte par des logiques capitalistiques (Boltanski & Esquerre, 2014). Comment l’exigence de
pérennité peut-elle se concilier avec le numérique comme principe permettant d’enregistrer
l’éphémère (Bachimont, 2017 : 7) ou avec l’obsolescence rapide et les incertitudes quant à
l’authenticité et la stabilité des données ? La durabilité de l’information peut-elle aujourd’hui être
pensée en s’appuyant sur des savoirs et des moyens autres que numériques ? Les problématiques
liées à la façon dont le numérique et ses patrimonialisations redéfiniraient « notre rapport à la
matérialité, à la durée, à l’usage et à l’appropriation » (Rautenberg & Tardy, 2013 : 132) pourront
être explorées. Les travaux portant sur des initiatives critiques tentant de penser et/ou de pratiquer
la transmission au-delà du numérique, ou documentant les difficultés pour les acteurs à concilier
ces questions, seront particulièrement bienvenus et pourront se situer à différents
niveaux (stratégies organisationnelles, initiatives citoyennes, politiques publiques).
• Décroissance, écologisation et durabilité
Ce dernier axe explore la question du numérique en contexte de crise écologique. On s’intéressera
aux tensions organisationnelles inhérentes à l’écologisation des filières et des organisations en
tenant compte des difficultés pour les acteurs à concilier écologie et numérique, mais également à
la manière dont le numérique peut s’inscrire ou non dans des approches critiques d’écologie
politique – en dehors des incitations à la sobriété, partielles du fait qu’elles tentent de remédier aux
impacts environnementaux directs du numérique et non pas à ses multiples effets en tant que
facteur organisateur des systèmes politiques et économiques capitalistes. Au croisement des
sciences humaines et sociales et des engagements citoyens, ces approches ouvertes, situées et
impliquées (Tornatore, 2017) témoignent, dans un souci du futur, d’une volonté de penser
autrement le rapport au vivant et au non-vivant. Dans une pensée des interdépendances (Banos et
al., 2023 ; Peerbaye, 2024), s’appuyant sur des concepts tels que la « fragilité » (Roux, Magnin &
Stengers, 2004), elles invitent aussi bien à « prendre soin » (Denis & Pontille, 2022) qu’à s’engager
collectivement dans un deuil nécessaire au vu des multiples pertes présentes et à venir (Haraway,
2020 ; Remaud, 2020). Ces réflexions rejoignent les approches critiques du matrimoine (Tembeck,
2014) et des héritages issus de groupes non dominants dans une articulation aux questions de
l’immatériel, du féminin et du vernaculaire (Moreau, 2022). Il s’agit alors d’analyser l’éventuelle
place du numérique au sein de ces remises en cause proposant un rapport au monde à réinventer.
Une attention particulière pourra être portée à des pensées critiques du numérique lorsque cellesci accompagnent et nourrissent des réflexions écologiques et inversement, par exemple à travers
des notions comme celle des « communs » (Monnin, 2023 ; Ostrom & Baechler, 2010)
– s’appliquant autant à des ressources naturelles que numériques (Clément-Fontaine et al., 2021 ;
Verdier & Murciano, 2017) –, y compris des « communs négatifs » (Maurel, 2023 ; Stavo-Debauge,
2023). Les propositions pourront plus largement porter sur des pratiques en lien avec les questions
de sobriété, de décroissance, de maintenance, des perspectives de low ou slow tech comme
innovation, sur un spectre large allant de la technophilie au technosceptiscisme ou, plutôt, évitant
tout techno-déterminisme.

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Publication du numéro Automne 2026
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