La part d’angélisme en lui: Steven Pinker et le déclin de la violence dans l’Histoire
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https://doi.org/10.54695/sg.032.032.7864Résumé
À l’époque, le livre fut accueilli à quelques exceptions près par des louanges de la critique journalistique et universitaire
américaine. Le contexte politique de sa parution, notamment aux États-Unis, est important. Le pays a élu pour la première
fois de son histoire un président « noir », témoignage de la baisse des tensions raciales, les taux d’homicides sont au plus
bas depuis les années 1990, les ennemis géopolitiques de l’hyperpuissance semblent terrassés, la crise des « subprimes » s’estompe,
et la période ouverte par la guerre au terrorisme se clôt par la victoire supposée contre l’axe du mal. La parution du livre
s’inscrit donc dans une sorte d’euphorie de longue durée, interrompue par les attaques du 11 septembre 2001, qui s’était développée
deux décennies auparavant avec la chute du mur de Berlin. D’ailleurs, en 2011, Steven Pinker n’est pas le seul porteur de
bonnes nouvelles.