Imaginaire, machines, théâtralisation. Fanfares et Désordre, de György Ligeti

Auteurs

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https://doi.org/10.54695/mu.19.04.2009

Résumé

Les Études pour piano de Ligeti possèdent un étonnant pouvoir de suggestion. Les
sonorités dépassent la simple polyphonie et, surprenantes, déclenchent dans l’esprit
de l’auditeur des images fugitives ou persistantes, qui s’organisent parfois en une
succession de séquences enchaînées, comme les épisodes d’une narration ou les
scènes d’une pièce de théâtre. S’il n’est pas question de musique à programme, les
Etudes dépassent le stade de simples évocations d’atmosphères et s’engagent dans
la voie de la théâtralisation, c’est-à-dire d’un théâtre virtuel sur la scène duquel défilent des personnages divers (parleurs, gesticulateurs, saltimbanques, grotesques), d’un écran de cinéma imaginaire où s’activent frénétiquement les machines
chères à Ligeti, tournoyantes comme dans Fanfares, inquiétantes comme dans
Désordre.

Publiée

2012-12-01

Numéro

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