Vers des outils de base pour comprendre les langages de la musique savante occidentale
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https://doi.org/10.54695/mu.18.01-02.1964Résumé
L’analyse musicale s’est transformée progressivement en une théorie de l’écoute
musicale : c’est cette conviction qui organise le cours fait à l’Université de Nice.
Les grandes lignes en sont tracées dans cet article qui décrit de façon plus détaillée
deux chapitres : le premier concernant la musique tonale, le deuxième la musique
contemporaine après 1945.
Pour la musique tonale, il s’agit de regrouper les perspectives schœnbergienne et
schenkérienne, comme l’avait fait Célestin Deliège. Les modèles sont notamment
Classical Forms de William Caplin et Analysis of Tonal Music d’Allen
Cadwallader et David Gagné. Leur utilisation est illustrée par une brève analyse de
l’Andante de la Sonate KV 545 de Mozart.
Le cas de la musique « contemporaine » est plus complexe ; il n’y a pas
consensus sur sa délimitation et les ouvrages qui se consacrent au répertoire
postérieur à 1945 demeurent rares. Une étude de cas, l’analyse du Klavierstück III
de Stockhausen sous l’angle de la composition sérielle multiparamétrique, s’efforce
de mettre en place une « fiche analytique » type