RECOURS AUX TECHNIQUES BIOMÉDICALES EN VUE DE « NEURO-AMÉLIORATION » CHEZ LA PERSONNE NON MALADE : ENJEUX ÉTHIQUESCOMITÉ CONSULTATIF NATIONAL D’ÉTHIQUE, AVIS N° 122

Auteurs

  • Maître de conférences en droit privé et sciences criminelles Aix-Marseille Université Centre de droit économique, EA 4224

Mots-clés:

Comité Consultatif National d’Ethique, Neuro-amélioration, Neurosciences, Bioéthique

Résumé

Avec les avancées des neurosciences, le marché de la neuro-amélioration est en plein essor. De nouvelles molécules sont aujourd’hui disponibles, qui rendent possible l’augmentation des performances cognitives de chacun. Il est vrai que sous réserve des risques éventuels sur la santé publique, la neuro-amélioration semble relever de la pure liberté individuelle. Les représentants du transhumanisme s’appuient au demeurant sur le droit à l’autonomie pour invoquer l’avènement de l’homme « amélioré», ou du post-humain. Cependant, cette évolution, bénéficiant de la profonde ambiguïté qui existe entre les notions de santé et de performance, présente des enjeux éthiques considérables. Car ce phénomène de médicalisation de la société présente des risques pour la personne humaine. Le Comité Consultatif National d’Ethique s’est emparé de cette question et a rendu un avis en décembre 2013. 

Publiée

2022-11-19

Numéro

Rubrique

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