https://journaleska.com/index.php/dses/issue/feed Droit, Sante et Societe 2023-01-29T19:03:11+00:00 Marise URBANO [email protected] Open Journal Systems <p>Cette revue a pour objectif de mobiliser tous les acteurs, médecins, juristes, magistrats, professionnels du droit et de la société, décideurs publics et privés, avec le souci d’être un outil de questionnement et d’analyse approfondis des pratiques et technologies dans le domaine de la santé et de la biomédecine<br />afin de rendre aux rapports droit, santé et société leur dimension globale.</p> https://journaleska.com/index.php/dses/article/view/7270 HISTOIRE DES PRATIQUES DE SANTÉ EN FAVEUR DES ENFANTS MINEURS EN FRANCE, AU XVIIIÈME SIÈCLE, XIXÈME SIÈCLE ET DANS LA PREMIÈRE MOITIÉ DU XXÈME SIÈCLE. DEMANDES, RÉSISTANCES ET OPPO 2022-11-20T08:37:28+00:00 [email protected] <p>L’histoire des soins et de façon plus générale des pratiques de santé en faveur des mineurs est exemplaire de la considération apportée aux enfants dans les derniers siècles. Longtemps l’enfant a été considéré comme un adulte en miniature ou bien comme un être imparfait et perfectible. C’est ainsi que, malheureusement, il a été considéré comme apte au travail, voire, par nature, comme un être au développement potentiellement dangereux. Bien souvent, les méthodes d’éducation ont relevé du châtiment. L’enfant dit difficile, considéré comme une menace au vivre ensemble, a été puni et emprisonné comme un adulte. La création de structures spécifiques et le développement d’un accompagnement adapté sont récents. La convention internationale des droits de l’homme, certes perfectible, marque une réelle avancée, malheureusement d’application encore partielle.</p> 2022-11-20T00:00:00+00:00 Copyright (c) 2022 https://journaleska.com/index.php/dses/article/view/7271 PERSPECTIVES DE PARENTS CONCERNANT LES DÉCOUVERTES FORTUITES EN RECHERCHE PÉDIATRIQUE : LA VOIX MANQUANTE AU DÉBA 2022-11-20T08:43:30+00:00 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] <p>L’utilisation du séquençage du génome entier (SGE) en recherche pédiatrique complexifie les débats entourant la communication des découvertes fortuites (DF) aux participants. La voix des participants à la recherche demeure manquante au débat sur le type de DF qui devraient ou pourraient être communiquées en recherche pédiatrique. Nous avons donc menée une recherche qualitative auprès de onze parents d’enfants atteints ou ayant été atteints d’un cancer pédiatrique afin de comprendre leurs perspectives et attentes quant à la communication des DF. Dans cette étude exploratoire, les parents interrogés expriment leur volonté d’être informés de tous les types de DF. Cette préférence va à l’encontre de la définition actuelle du critère d’utilité clinique, généralement admis dans la communauté médicale et scientifique comme un des critères fondamentaux dans la décision de communiquer (ou pas) une DF. Les résultats de cette étude invitent à poursuivre la réflexion sur la communication des DF en prenant en considération non seulement l’opinion des experts, mais aussi l’expérience des parents, dans le contexte des limites structurelles du système de santé et des infrastructures de recherche</p> 2022-11-20T00:00:00+00:00 Copyright (c) 2022 https://journaleska.com/index.php/dses/article/view/7272 UNE ÉTUDE D’ÉTHIQUE CLINIQUE EN RÉANIMATION PÉDIATRIQUE : LA PLACE ACCORDÉE AU PATIENT DANS LA PRISE DE DÉCISION 2022-11-20T08:54:36+00:00 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] <p>Dans les services de réanimation pédiatrique, pédiatres, réanimateurs, psychologues, infirmiers, aidessoignants sont confrontés à des enfants qui expriment, de manière verbale et non-verbale, leurs peurs, leurs désirs et leurs volontés concernant les soins et leur fin de vie. Comment de telles expressions sont-elles interprétées et prises en considération dans la prise de décision ? Cet article propose la synthèse de 12&nbsp;consultations d’éthique clinique menées dans le service de Réanimation Pédiatrique du CHU de Nantes d’août 2011 à juin 2014 et interroge la place accordée au jeune patient par les soignants et les parents dans la prise de décision.</p> 2022-11-20T00:00:00+00:00 Copyright (c) 2022 https://journaleska.com/index.php/dses/article/view/7273 LA RÉALISATION DE TESTS GÉNÉTIQUES CHEZ LE MINEUR : UN PATIENT VULNÉRABLE, PARFOIS OUBLIÉ… 2022-11-20T09:02:33+00:00 [email protected] [email protected] <p>Il est traditionnellement admis que « minorité rime avec vulnérabilité ». En effet, quel que soit son âge, le mineur est juridiquement considéré comme une personne incapable, devant être représenté par les titulaires de l’autorité parentale, ses parents dans la majorité des cas, pour la prise de décision le concernant. Toutefois, depuis 2002, l’autorité parentale doit composer avec les nouveaux droits reconnus aux mineurs dans la relation de soins, et en particulier celui d’être systématiquement associé aux décisions qui concernent sa santé. Cette évolution de la place du mineur en matière médicale touche également le champ de la génétique clinique tout en laissant subsister des zones d’ombre quant à l’application de ces droits et leur effectivité, notamment concernant la procédure d’information à caractère familiale adoptée en 2011.</p> 2022-11-20T00:00:00+00:00 Copyright (c) 2022 https://journaleska.com/index.php/dses/article/view/7275 L’OFFICINE DE PHARMACIE : UN LIEU D’ACCUEIL ET D’ACCOMPAGNEMENT POUR LES MINEURS 2022-11-20T09:08:13+00:00 [email protected] <p>La mise en œuvre en officine, de soins pharmaceutiques orientés vers les personnes mineures, résulte notamment de la conjonction de l’évolution des exercices professionnels et de la modification de la place des mineurs au sein du système de santé. L’influence réciproque du droit, de la pratique ou encore de l’éthique forme le terreau d’une recherche juridique et clinique pour un accompagnement approprié des mineurs, par les pharmaciens d’officine. La réflexion pour l’optimisation des soins et services proposés aux adolescents conduit à anticiper les difficultés pratiques et juridiques liées à l’accueil et au suivi de jeunes patients. Une étude de droit comparé entre la France et le Québec, entre deux modèles de sociétés qui présentent une langue et une histoire communes, mais se distinguent par le mode de prise en charge des mineurs, apporte un nouvel éclairage pour l’adoption de normes professionnelles appropriées. Les pharmaciens québécois peuvent notamment surveiller une thérapie médicamenteuse, ajuster une ordonnance médicale, prescrire un traitement ou une contraception d’urgence à une personne mineure d’au moins quatorze ans, sans le consentement des titulaires de l’autorité parentale.</p> 2022-11-20T00:00:00+00:00 Copyright (c) 2022 https://journaleska.com/index.php/dses/article/view/7276 LA CONTRACEPTION D’URGENCE POUR LES MINEURES : PARADOXES ET INTERROGATIONS 2022-11-20T09:15:53+00:00 [email protected] <p>La dispensation des médicaments de contraception d’urgence est autorisée aux mineures moyennant anonymat et gratuité, sans limite et sans contrôle. Ce dispositif déroge à de nombreuses règles relatives à la sécurité sanitaire et à la sécurité sociale et fait fi des évolutions récentes de la réglementation pharmaceutique et de la régulation des dépenses. Les paradoxes mis en évidence suscitent toute une série de questions d’une part sur la qualité des informations transmises aux jeunes filles en vue de protéger leur santé et garantir le bon usage du médicament, d’autre part sur les résultats en termes de santé publique, étonnants et décevants à de nombreux égards.</p> 2022-11-20T00:00:00+00:00 Copyright (c) 2022