Accoucher en plateau technique lors de l’accompagnement global à la naissance : motivations et satisfaction des patientes

Auteurs

Résumé

En France, toute grossesse et tout accouchement sont considérés comme potentiellement à risque de compli-cations fœtales, maternelles et néonatales puisqu’une grossesse et un accouchement dits à bas risque ne peuvent se définir qu’a posteriori. Une forte « technicisation » de la naissance a été engendrée, notamment en France, afin de diminuer autant que possible les risques inhérents à la pra-tique obstétricale. Mais depuis quelques années, la tendance semble s’inverser. De plus en plus de couples sont soucieux de pouvoir bénéficier de l’accompagnement de leur choix. C’est ainsi que sont nées des associations telles que le Collectif Inter-Associatif autour de la NaissancE (CIANE) en 2003 [1], ayant pour mission de promouvoir un modèle fondé sur la physiologie et le respect des volontés des personnes quant au suivi de grossesse, au déroulement de l’accouchement et ses suites. À l’échelle internationale, nombreuses sont les études mettant en avant le « one-to-one care », encore appelé « une femme, une sage-femme ». De plus, le Collège National des Sages-Femmes (CNSF) a publié en 2016 ses premières recommandations [2] pour la pratique clinique, ayant permis de redéfinir les différentes phases du travail d’accouchement et ainsi limiter l’interventionnisme technique et thérapeutique.

Publiée

2018-11-01

Numéro

Rubrique

Articles