PRÉVENTION DU RISQUE INFECTIEUX ASSOCIÉ AUX ACTES D’ÉCHOGRAPHIE ENDOCAVITA
Résumé
Depuis 1998, les experts français ont préconisé pour les
sondes d’échographie endocavitaire l’usage d’une désinfection de niveau intermédiaire ou la
présence d’une gaine de protection
associée à une désinfection de bas
niveau, en faisant le postulat que ces
deux méthodes étaient équivalentes
dès lors que l’intégrité visuelle de la
gaine était constatée lors de son retrait.
Cependant, en 2016, l’étude menée par
le Groupe d’Étude des Pratiques en
Hygiène Hospitalière GREPHH 1
a mis
en évidence le faible niveau d’application de certaines de ces préconisations.
Ainsi, les trois quarts des professionnels enquêtés utilisaient une gaine à
usage unique, la moitié vérifiait toujours
l’intégrité de la gaine après un acte et
enfin, en présence d’effraction de la
gaine ou de souillure de la sonde, un
tiers réalisait toujours une désinfection
de niveau intermédiaire. Des constats
similaires ont été faits dans les autres
pays d’Europe (1).