Infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes et sages-femmes: l’accessibilité s’améliore malgré des inégalités
Résumé
L’accessibilité géographique aux infirmiers, masseurskinésithérapeutes et sages-femmes s’améliore
entre 2016 et 2017 (respectivement +2,3 %, +2,8 %
et +5,4 %), soutenue par une croissance des effectifs
de ces professionnels, notamment de ceux exerçant à
titre libéral. Pour ces trois professions, les inégalités
de répartition géographique diminuent, entre les
communes les moins dotées et les mieux dotées, en
particulier pour les sages-femmes.
Toutefois, des inégalités territoriales subsistent. Les
infirmiers sont plus inégalement répartis selon les
régions et les masseurs-kinésithérapeutes selon le type
de commune.
La répartition des sages-femmes ne répond à aucune
de ces deux logiques. Pour les trois professions,
l’accessibilité est globalement meilleure dans les
grands pôles urbains et le long du littoral.
Si 7 habitants sur 10 bénéficient d’un bon accès à
un professionnel de premier recours (que ce soit un
médecin généraliste, un infirmier ou un masseurkinésithérapeute), 4,5 % de la population française
rencontre simultanément des difficultés d’accès à ces
trois professions. Le cumul des difficultés d’accès aux
sages-femmes et aux maternités est moins répandu,
puisque cela ne concerne que 1,5 % de la population.