Contraception après 40 ans : que dire ? que proposer ?

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DOI:

https://doi.org/10.54695/rhh.33.01.4550

Mots-clés:

Contraception, Femmes de plus de 40 ans

Résumé

La prescription d’une contraception après 40 ans se
doit d’être discutée avec chaque patiente car la fertilité
n’est pas nulle et les risques d’une grossesse non négligeables. Le choix du contraceptif est parfois complexe
en raison des facteurs de risque qui s’accumulent avec
l’âge et une évaluation de la balance bénéfices-risques
devra être régulièrement réalisée. Aucun moyen de
contraception n’est contre-indiqué sur la seule base
de l’âge. Cependant, avec la majoration des facteurs
de risque vasculaires et métaboliques avec l’âge, la
contraception estroprogestative et le DMPA ne doivent
pas être une contraception de première intention. Les
contraceptions de longue durée d’action, progestatives et définitives sont à privilégier en raison de leur
efficacité et du très faible taux de complications. Une
contraception non hormonale pourra être arrêtée après
50 ans si une période d’au moins 1 an d’aménorrhée
est constatée. Toute contraception estroprogestative
doit être stoppée à 50 ans. Les dosages hormonaux
lors de l’utilisation d’une contraception hormonale ne
sont pas indiqués. En cas de souhait d’arrêt avant 55
ans, une fenêtre thérapeutique peut être proposée en
maintenant une contraception par méthode barrière. Si
une activité ovarienne persiste, une contraception non
hormonale ou progestative (hors DMPA) sera reprise.

Publiée

2020-10-01

Numéro

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