Retrait progestéronique et parturition. Mythe ou réalité dans le myomètre humain
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https://doi.org/10.54695/rhh.23.01.4212Mots-clés:
Parturition humaine; Myomètre; Progestérone; Récepteurs; AMPcNFkB.Résumé
La progesterone, nécessaire lors de l’implantation est indispensable au maintien de la grossesse notamment par ses effets sur la croissance
utérine ainsi que par son action relaxante au
niveau du myomètre. L’espèce humaine semble néanmoins échapper à la théorie du blocage
progestéronique dans la mesure où le début du
travail intervient sans la baisse préalable du
taux de progestérone dans le plasma périphérique maternel. Dans le myomètre, où les taux
des hormones stéroïdes évoluent différemment
des taux plasmatiques, l’augmentation du rapport œstradiol-17b/progestérone pourrait
jouer un rôle dans le contrôle de l’activité myométriale en fin de grossesse.
Les actions biologiques de la progestérone sont
relayées par plusieurs types de récepteurs,
principalement des récepteurs nucléaires
(PRn) et des récepteurs membranaires (PRm)
impliqués dans des effets génomiques et non
génomiques. Dans le myomètre humain, des
modifications dans l’expression des différentes
isoformes de PRn et de leur corégulateurs participent à la diminution de la réponse progestéronique associée au début du travail. De plus,
des études récentes suggèrent que des interactions entre PRn et PRm, entre ces récepteurs
et plusieurs voies de signalisation (cAMP,
NFkB) et avec les œstrogènes, contribuent
localement à un retrait progestéronique fonctionnel
au moment de la parturition.