La génomique fonctionnelle du myomètre au cours de la grossesse
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https://doi.org/10.54695/rhh.23.01.4211Mots-clés:
utérus, myomètre, grossesse, génomique fonctionnelle, prématuritéRésumé
Les études de microarrays publiées jusqu’ici
sur le myomètre humain gravide, n’ont profilé
qu’un petit nombre de patients et de stades, en
raison de contraintes diverses. Une information plus large serait un complément à notre
base de connaissance des mécanismes de l’accouchement. Nous avons compilé cinq études
humaines, portant sur les différences d’état
transcriptionnel du myomètre aux stades nongravide (NG), pré-terme non-en-travail
(PTNET), terme non-en-travail (TNET) et
terme en-travail (TET). Des logiciels adaptés
permettent de proposer une liste hiérarchique
des voies de signalisation les mieux ajustées
aux changements observés dans des expériences de microarrays. Nous montrons que
l’expression différentielle de 118 gènes peut
être distribuée dans 14 voies canoniques qui
sont les plus représentatives des changements
relevés entre NG et PTNET versus TNET ou
TET, traduisant le remodelage et les processus
de maturation que l’utérus adopte pendant
dans la grossesse. Comparativement, l’entrée
en travail est un phénomène qui reste moins
bien caractérisé par cette analyse, probablement parce que c’est un phénomène qui se
produit dans une fenêtre trop courte pour
avoir pu être saisi dans les études effectuées
jusqu’ici.