Séance 9. SÉANCE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE PHLÉBOLOGIE

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https://doi.org/10.54695/mva.66.03.2254

Résumé

En consultation nous voyons trop d’ulcères variqueux étiquetés ulcère mixte qui ne bénéficient d’aucune stratégie thérapeutique comme si la double étiologie interdisait :
✔ l’éradication endoveineuse des varices,
✔ la compressothérapie,
✔ la revascularisation artérielle médicale ou médicochirurgicale.
De plus certains praticiens de terrain prétendent que l’ulcère mixte n’existe pas.
Soit il est variqueux et l’éradication des varices associée à une compressothérapie permet sa guérison; soit il ne
cicatrise pas après une éradication complète et une autre étiologie principale doit être envisagée.
Aussi nous proposons de définir un ulcère par son étiologie principale, par exemple variqueuse (la plus fréquente
en Europe, 90% des cas) et de lui associer, si besoin, des étiologies secondaires comme artéritique, post-thrombotique, métabolique, infectieux, sédentarité…
Bien sûr, en fonction des examens et de l’évolution sous traitement le caractère principale ou secondaire de ces
diagnostics étiologiques sera rediscuté.
Ainsi une véritable stratégie thérapeutique peut-être mise en place en gardant toujours à l’esprit qu’un ulcère
est avant tout variqueux et en pratiquant dès la première consultation un écho-doppler veineux sur un patient
debout, membres inférieurs complètement nus, puis artério-veineux en position couché, sans oublier en cas de
doute les biopsies cutanées et la biologie.

Publiée

2015-01-19

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