Séance 7. LES VARICES PELVIENNES SOUS L’ÉGIDE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE PHLÉBOLOGIE

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https://doi.org/10.54695/mva.65.04.2213

Résumé

Les syndromes douloureux pelviens non spécifiques d’une pathologie gynécologiques occasionnent 15 à 20%
des consultations de gynécologie. Diverses hypothèses étiologiques ont été proposées pour expliquer l’existence de
ces douleurs pelviennes sans étiologie reconnue mais ce n’est qu’en 1949 que la responsabilité d’une insuffisance
veineuse pelvienne a été retenue.
Le rôle de la pathologie veineuse dans les syndromes douloureux pelviens de la femme est certainement sous
estimé par les gynécologues, comme est sous estimé par les angiologues la participation des reflux pelviens dans
la pathologie des varices non saphéniennes.
Les signes cliniques évocateurs de varices pelviennes sont peu spécifiques et la difficulté réside dans leur identification afin de prescrire de manière optimale l’examen par écho-doppler couleur qui permettra de confirmer le
diagnostic en montrant les dilatations et les reflux veineux pelviens.
L’existence d’une relation physiopathologique commune entre les syndromes de congestion pelvienne et l’existence d’une maladie veineuse des membres inférieurs incite à penser que la présence de cette dernière puisse
constituer un élément discriminant pour décider de la prescription d’un écho-doppler mais aucun argument chiffré ne permet d’étayer cette hypothèse objectivement jusqu’à présent.

Publiée

2014-01-17

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