Mise au point sur la pigmentation en phlébologie : pathogenèse et prise en charge

Auteurs

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https://doi.org/10.54695/mva.71.02.2191

Mots-clés:

Hyperpigmentation, Phlébologie, Pigmentation post-sclérothérapie

Résumé

Les hyperpigmentations sont très courantes dans le
pratique de phlébologie. Elles peuvent survenir au cours
de l’évolution de la maladie veineuse chronique (MVC) ou
bien constituer une complication propre à la MVC ou lors
du traitement par les différentes techniques endoveineuse.
En fonction des manifestations cliniques, les mécanismes
physiopathologiques, les circonstances de survenue et la
nature des pigments, on peut distinguer quatre types de
pigmentations chez les sujets atteints d’affections veineuse
chronique. La pigmentation survenant au cours d’une insuffisance veineuse chronique au 4e
stade selon la classification
CEAP, la pigmentation post sclérothérapie, la pigmentation
après ablation des veines par des techniques endoveineuses
thermique et non thermique et enfin la pigmentation après
le traitement des télangiectasies par les lasers transcutanés.
Cette diversité de mécanismes pathogéniques et le dépôt
de pigments de différentes natures imposent d’envisager
différentes approches thérapeutiques. Les pigmentations
de nature mélaniques et inflammatoires répondent mieux
aux produits bloquants de synthèse de la mélanine et antiinflammatoires ou la combinaison des deux. Les pigmentations dues au dépôt d’hémosidérine répondent mieux aux
produits exfoliants, et de technique physique comme, le
peeling, la dermabrasion et les lasers pigmentaires. Dans le
but de codifier et de standardiser les traitements adaptés à
chacune de ces hyperpigmentations, des études cliniques et
histopathologique, utilisant des méthodes colorimétriques,
lampe de Wood, des techniques immunohistochimiques et
bien évidemment d’essais randomisés contrôles semblent
nécessaires.

Publiée

2019-06-01

Numéro

Rubrique

Articles