Particularités de la sclérothérapie chez le patient sous anticoagulant

Auteurs

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https://doi.org/10.54695/mva.64.03.2088

Résumé

En France, la prévalence des varices des membres
inférieurs est de 20 à 35% dansla population générale et plus
de 600 000 personnes sont sous traitement anti-vitamine K
(AVK), pour pathologie cardiaque ou maladie thromboembolique veineuse, soit 1% de la population générale. Plus
globalement, les principaux anticoagulants utilisés en France
sont les héparines de bas poids moléculaire (HBPM), le
fondaparinux, les AVK, les inhibiteurs directs de la thrombine
ou du facteur Xa.
Objectif : Définir les particularités de la sclérothérapie
chez le patient sous anticoagulant.
Méthodes : Recherche bibliographique sur les banques
de données électroniques principales (PubMed, MEDLINE,
EMBASE) élargie à une recherche électronique et manuelle
d’abstracts de conférences, d’ouvrages et d’articles de
revues non indexées sur ces banques. Consultation de
recommandations et de consensus d’experts.
Conclusion : La sclérothérapie chez le patient sous
anticoagulant suppose que l’indication ait été au préalable
bien pesée, tenant compte en particulier des comorbidités
et de l’évaluation globale et individuelle du rapport bénéfice
risque. Sous ces conditions, la sclérothérapie est une
technique sûre qui, au même titre que l’ablation thermique,
est à privilégier par rapport à la chirurgie. Son efficacité ne
semble pas être modifiée par des doses prophylactiques
d’anticoagulant. Il est en revanche possible que les
anticoagulants, administrés à doses curatives, diminuent
l’efficacité de la sclérothérapie et, sans en empêcher le
succès, obligent à augmenter les doses de sclérosants. Des
études contrôlées randomisées devront être réalisées car les
données factuelles font défaut.

Publiée

2013-01-16

Numéro

Rubrique

Articles