Les antidotes des anticoagulants oraux directs (AOD)

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https://doi.org/10.54695/mva.67.04.2079

Résumé

Récemment, l’avènement d’une nouvelle classe d’anticoagulants oraux directs (AOD; Dabigatran, Rivaroxaban,
Apixaban, Edoxaban) a permis d’offrir une optimisation de
la prise en charge des patients dans le cadre de la prévention des accidents vasculaires cérébraux en cas de
fibrillation atriale non valvulaire (FA); de maladie thromboembolique veineuse (MTEV) et de thromboprophylaxie
en orthopédie après la mise en place d’une prothèse de
hanche ou de genou. En cas d’accident hémorragique grave
ou de chirurgie en urgence, aucun antidote n’est actuellement disponible pour neutraliser l’effet anticoagulant des
AVK, des héparines de bas poids moléculaires ni même des
antiplaquettaires. La perfusion de concentrés de facteurs
de la coagulation autorise en général le rétablissement
plus ou moins rapide d’une compétence hémostatique en
association avec le parage chirurgical ou la compression
mécanique en cas d’accès possible au site lésionnel. Ces
mesures sont donc logiquement proposées en cas d’hémorragie grave sous AOD. Toutefois, l’absence d’antidote
véritable, d’action immédiate et spécifique, dans les situations d’urgence reste inquiétante. Cette « quête du Graal »
a enfin abouti avec la mise au point de trois types d’agents
de neutralisation des AOD qui sont plus ou moins avancés
en développement clinique

Publiée

2015-12-01

Numéro

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