Civilité et Désobéissance Civile à Taïwan : la littérature comme puissance hétérotopique
DOI:
https://doi.org/10.54695/mochi.070.0005Mots-clés:
Mouvement Transitions, théorie littéraireRésumé
Visiteurs étrangers de passage, simples touristes ou travailleurs expatriés, constatent une forme de civilité particulière à la société taïwanaise qu’ils ne rencontrent nulle part ailleurs. S’agit-il d’un préjugé, d’un sentiment superficiel ? Aussi superficiel soit-il, il est assez fort pour avoir éveillé l’intérêt d’un nombre certain de chercheurs qui ont proposé des études sur la civilité propre à Taïwan1. Il était alors tentant d’interroger cette civilité taïwanaise à l’aune de la théorie littéraire de la transitionnalité, selon laquelle les pratiques littéraires assurent une fonction transitionnelle nécessaire au développement de la civilité et au bon fonctionnement de la vie démocratique. Ainsi les 3 et 4 novembre 2017 s’est tenu à l’Université Nationale Centrale un colloque international, organisé par le Département de français de cette même université, intitulé « Transitions au pays de la civilité ? ».