COMMUNICATION & MANAGEMENT: Announcements https://journaleska.com/index.php/cm <p>This journal intends to be a place for exchanges between researchers and communication and management professionals, an interface between practitioners and researchers, with a view to sharing and progress. <span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">Its objective is to make available to its readers articles, written by authors from around the world, of an indisputable theoretical level, and of immediate practical interest for businesses.</span></span> <span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">A review on companies, their managerial and communication approaches that are both professional and scientific.</span></span></p> fr-FR Call for papers: Appel à contribution pour la revue Communication & Management Au-delà du numérique : organisations, patrimonialisations, décroissances https://journaleska.com/index.php/cm/announcement/view/23 <p>Nous serions, depuis une trentaine d’années, entrés dans une nouvelle période historique, tout<br>à la fois sociale, économique et technologique (et plus encore) : « l’ère numérique ». La popularité<br>de la notion dans les travaux académiques n’a d’égale que la rareté de ses définitions. Perçue par<br>certains comme un « tournant anthropologique » (Beckouche, 2017), cette nouvelle ère est<br>fréquemment décrite telle une « révolution » (Vial, 2013), dont la nature demeure cependant un<br>relatif « impensé » (Heinderyckx, 2015 : 88). D’aucuns récusent l’expression (Vitalis, 2016) ou lui<br>préfèrent des termes alternatifs, plus nuancés, comme « transition » (Zacklad, Alemmano &amp;<br>Ihadjadene, 2020) ou « amplification » (Boullier, 2019), empruntant ici l’expression à Elisabeth<br>Eisenstein et à ses travaux sur la révolution de l’imprimé (Eisenstein, 1983). Mobilisant un<br>« imaginaire technique » (Breton, 2006) spécifique, celui des technologies informatisées de<br>l’information et de la communication, le numérique implique le développement d’une « culture »<br>singulière (Cardon, 2019) et représente un « défi » pour tous les champs de la société : celui de<br>devoir s’y adapter. La transition numérique implique, entre autres, la transformation des industries<br>médiatiques (Sonnac &amp; Gabszewicz, 2013), des organisations et des institutions – notamment<br>publiques (Coustillière, 2020) –, des filières culturelles (Chantepie &amp; Le Diberder, 2010 ; Guibert,<br>Rebillard &amp; Rochelandet, 2016). Très étudiée dans le domaine des ICC (industries culturelles et<br>créatives), où elle se traduit par la transformation des pratiques même de création artistique (Paris<br>&amp; Massé, 2019), la transition numérique s’accompagne – comme dans d’autres secteurs – de<br>phénomènes de « plateformisation » (Bullich, 2021), qui modifient tant les stratégies commerciales,<br>les modalités d’échange marchand, les processus d’intermédiation, que les dynamiques de réception<br>et de consommation. Nécessitant dès lors une « éthique » (Eggert, 2023), le numérique sollicite des<br>adaptations politiques (Bellon, 2021) au moins autant qu’économiques, et peut compter sur des<br>promoteurs, d’autant plus actifs que la « numérisation en cours de la société » (Miège, 2020) sert<br>leurs intérêts (Alexandre &amp; Coavoux, 2021).<br>Pourtant, les approches critiques du numérique sont nombreuses, hors ou au sein même des<br>humanités numériques – ou digital studies (Le Deuff, 2014). Ses impacts sur les conditions de travail<br>(Flichy, 2018) et les effets de bureaucratisation qu’il implique (Bretesché, 2019), de même que les<br>« promesses d’empowerment non tenues » (Mattelart, Parizot, Peghini &amp; Wanono, 2015) ou ses « non-usages » sont soulignés par de nombreux chercheurs et chercheuses (Wyatt, 2010 ; Granjon, 2010),<br>qui insistent sur sa capacité à reproduire et accentuer des inégalités, par exemple en démontrant la<br>dimension genrée du rapport aux outils numériques (Cai et al., 2017). Plus encore, c’est l’empreinte<br>carbone astronomique des technologies numériques, surtout connectées, qui est dénoncée (Pitron,<br>2021), galvanisant des appels à la « sobriété numérique » (Flipo, 2020).<br>Mais alors, comment penser une société après, sans, hors, au-delà du numérique ? Quelles sont<br>les organisations qui mettent en place des processus s’affranchissant des technologies du<br>numérique, refusant la numérisation systématique et totale des activités ? Comment font-elles, et<br>cela est-il même possible, à l’heure du « tout numérique » ? Comment les questions de la<br>patrimonialisation et de la conservation, notamment, sont-elles appréhendées, qu’on les envisage<br>sur le plan des données comme des biens et services ? Le développement d’une réflexion<br>écologique et d’une pensée de la « décroissance » s’opère-t-il nécessairement « au-delà » du<br>numérique, ou procède-t-il plutôt d’ajustements à la marge, dans une forme de low-tech, sans remise<br>en cause profonde des systèmes politiques et économiques, capitalistes, qui organisent la<br>numérisation des sociétés ? Ce sont toutes ces questions auxquelles ce numéro de la revue<br>Communication &amp; Management se propose de répondre. Sans s’inscrire dans une filiation avec les<br>recherches sur le « post-numérique » – que la notion soit adoptée (Paganelli, Chaudiron &amp; Zreik,<br>2016) ou critiquée (Chante, 2018) –, il a pour ambition de réunir des contributions examinant les<br>systèmes organisationnels, les pratiques de conservation et d’écologisation des filières qui tentent<br>de réfléchir à un monde « au-delà » du numérique, dans une perspective critique. Trois axes<br>prioritaires, mais non exclusifs, sont proposés.<br>• Mutations organisationnelles, transformations du travail et des pratiques<br>professionnelles<br>Ce premier axe propose d’accueillir les contributions qui envisagent le numérique et ses « au-delà »<br>du point de vue des organisations et des pratiques professionnelles, qu’elles émanent de la<br>communication organisationnelle (Parrini-Alemanno, 2015) ou des ACO – Approches<br>Communicationnelles des Organisations (Bouillon, Bourdin &amp; Loneux, 2007) –, du management<br>et des sciences de gestion, de la sociologie du travail ou de l’économie industrielle. Alors que la<br>transition numérique s’est accompagnée, dans la plupart des organisations, de mutations internes<br>(structurelles, stratégiques, managériales, etc.), comment certaines d’entre elles appréhendent-elles<br>l’après ou le « sans » numérique ? Cette dynamique est-elle nécessairement pensée comme un retour<br>à l’avant ou peut-elle constituer une perspective d’innovation et de projection dans l’avenir ? Les<br>contributions pourront notamment analyser les résistances à la numérisation (El Bourkadi, 2022),<br>les négociations qui ont pu naître des injonctions à celle-ci – qu’elles soient administratives,<br>industrielles, politiques (Bouillon, 2015) –, du point de vue macro (organisations) comme micro<br>(individus et pratiques situées). Les perspectives critiques sont particulièrement encouragées,<br>notamment pour réinscrire les enjeux liés à la (dé)numérisation dans les systèmes politiques et/ou<br>les idéologies qui guident et définissent les impératifs structurant les organisations.<br>• Conservation, patrimonialisation et circulation (des objets et des données)<br>Ce deuxième axe invite à interroger le numérique au regard de la conservation des données et des<br>objets – biens et services – sur le long terme. De la numérisation massive d’archives analogiques à<br>l’archivage de nouveaux corpus nativement numériques, l’ensemble des secteurs numérisés peuvent<br>être concernés par des enjeux de préservation, d’accessibilité et de circulation des « ressources »<br>(Mussou, 2012 : 264) numériques. Ces dernières, « d’ordre culturel, éducatif, scientifique et<br>administratif » ou encore contenant « des informations techniques, juridiques, médicales ou<br>d’autres sortes », lorsqu’elles sont instituées en « nouvel héritage » (UNESCO, 2003 : 83-84)<br>contribuent à une multiplication des objets du champ patrimonial. Il s’agit également de préserver<br>le « cadre de référence sociotechnique » des biens informationnels numériques, à savoir les artefacts techniques et savoir-faire auxquels ils sont « consubstantiellement associé[s] » (Flichy, 2003 : 123-<br>124). Les politiques du patrimoine consistant avant tout à organiser la sauvegarde et la transmission<br>de ce qui nous importe (Micoud, 1995 : 32), cet ensemble de « biens » potentiels se multipliant<br>spectaculairement de façon exponentielle pose la question même de ce qui mérite ou non d’être<br>conservé, à rebours d’une vision traditionnelle de la conservation, proche de la « forme collection »,<br>contrainte par des logiques capitalistiques (Boltanski &amp; Esquerre, 2014). Comment l’exigence de<br>pérennité peut-elle se concilier avec le numérique comme principe permettant d’enregistrer<br>l’éphémère (Bachimont, 2017 : 7) ou avec l’obsolescence rapide et les incertitudes quant à<br>l’authenticité et la stabilité des données ? La durabilité de l’information peut-elle aujourd’hui être<br>pensée en s’appuyant sur des savoirs et des moyens autres que numériques ? Les problématiques<br>liées à la façon dont le numérique et ses patrimonialisations redéfiniraient « notre rapport à la<br>matérialité, à la durée, à l’usage et à l’appropriation » (Rautenberg &amp; Tardy, 2013 : 132) pourront<br>être explorées. Les travaux portant sur des initiatives critiques tentant de penser et/ou de pratiquer<br>la transmission au-delà du numérique, ou documentant les difficultés pour les acteurs à concilier<br>ces questions, seront particulièrement bienvenus et pourront se situer à différents<br>niveaux (stratégies organisationnelles, initiatives citoyennes, politiques publiques).<br>• Décroissance, écologisation et durabilité<br>Ce dernier axe explore la question du numérique en contexte de crise écologique. On s’intéressera<br>aux tensions organisationnelles inhérentes à l’écologisation des filières et des organisations en<br>tenant compte des difficultés pour les acteurs à concilier écologie et numérique, mais également à<br>la manière dont le numérique peut s’inscrire ou non dans des approches critiques d’écologie<br>politique – en dehors des incitations à la sobriété, partielles du fait qu’elles tentent de remédier aux<br>impacts environnementaux directs du numérique et non pas à ses multiples effets en tant que<br>facteur organisateur des systèmes politiques et économiques capitalistes. Au croisement des<br>sciences humaines et sociales et des engagements citoyens, ces approches ouvertes, situées et<br>impliquées (Tornatore, 2017) témoignent, dans un souci du futur, d’une volonté de penser<br>autrement le rapport au vivant et au non-vivant. Dans une pensée des interdépendances (Banos et<br>al., 2023 ; Peerbaye, 2024), s’appuyant sur des concepts tels que la « fragilité » (Roux, Magnin &amp;<br>Stengers, 2004), elles invitent aussi bien à « prendre soin » (Denis &amp; Pontille, 2022) qu’à s’engager<br>collectivement dans un deuil nécessaire au vu des multiples pertes présentes et à venir (Haraway,<br>2020 ; Remaud, 2020). Ces réflexions rejoignent les approches critiques du matrimoine (Tembeck,<br>2014) et des héritages issus de groupes non dominants dans une articulation aux questions de<br>l’immatériel, du féminin et du vernaculaire (Moreau, 2022). Il s’agit alors d’analyser l’éventuelle<br>place du numérique au sein de ces remises en cause proposant un rapport au monde à réinventer.<br>Une attention particulière pourra être portée à des pensées critiques du numérique lorsque cellesci accompagnent et nourrissent des réflexions écologiques et inversement, par exemple à travers<br>des notions comme celle des « communs » (Monnin, 2023 ; Ostrom &amp; Baechler, 2010)<br>– s’appliquant autant à des ressources naturelles que numériques (Clément-Fontaine et al., 2021 ;<br>Verdier &amp; Murciano, 2017) –, y compris des « communs négatifs » (Maurel, 2023 ; Stavo-Debauge,<br>2023). Les propositions pourront plus largement porter sur des pratiques en lien avec les questions<br>de sobriété, de décroissance, de maintenance, des perspectives de low ou slow tech comme<br>innovation, sur un spectre large allant de la technophilie au technosceptiscisme ou, plutôt, évitant<br>tout techno-déterminisme.</p> <p>REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES<br>Alexandre, O., Coavoux, S. (2021), « Les influenceurs de la Silicon Valley. Entreprendre, promouvoir et guider la<br>révolution numérique », Sociologie, vol. 12(2), p. 111-128 [http://journals.openedition.org/sociologie/8390]<br>Bachimont, B. (2017), Patrimoine et numérique : technique et politique de la mémoire, INA<br>Banos, V., Cellard, L., Fischer, E., Goujon, V., Granjou, C., Guillemot, H., Kreplak, Y., Lave, J., Le Berre, S., Manach,<br>L., Manceron, V., Marquet, C., Paterson, F., Paulos, J., Rabeharisoa, V., Riom, L., Tanferri, M., Vinck, D. (2023),<br>Fragilités matérielles. Revue d’anthropologie Des Connaissances, vol. 17 (4) [https://doi.org/10.4000/rac.31180]<br>Beckouche, P. (2017), « La révolution numérique est-elle un tournant anthropologique ? », Le Débat, vol. 193(1),<br>p. 153-166 [https://doi.org/10.3917/deba.193.0153]<br>Bellon, A. (2021), « L’élaboration de la loi république numérique au gouvernement. Sociologie du travail politique des<br>réformateurs numériques », Réseaux, vol. 225(1), p. 23-53 [https://doi.org/10.3917/res.225.0023]<br>Boltanski, L., Esquerre, A. (2014), « La “collection”, une forme neuve du capitalisme. La mise en valeur économique<br>du passé et ses effets », Les Temps modernes, vol. 2014/3, p. 5-72<br>Bouillon, J.-L. (2015), « Technologies numériques d’information et de communication et rationalisations<br>organisationnelles : les “compétences numériques” face à la modélisation », Les Enjeux de l’information et de la<br>communication, vol. 16-1(1), p. 89-103 [https://doi.org/10.3917/enic.018.0089]<br>Bouillon, J.-L., Bourdin, S., Loneux, C. (2007), « De la communication organisationnelle aux “approches<br>communicationnelles” des organisations : glissements paradigmatiques et migrations conceptuelles »,<br>Communication &amp; Organisation, vol. 31, p. 7-25 [https://doi.org/10.4000/communicationorganisation.90]<br>Boullier, D. (2019), « Introduction. De la “révolution numérique” à l’amplification », dans Sociologie du numérique,<br>Armand Colin, p. 11-31<br>Bretesché, S. (2019), « Transformation numérique : chronique d’une bureaucratisation annoncée. L’exemple d’un<br>organisme d’habitat social », Communication &amp; Organisation, vol. 56(2), p. 19-31<br>[https://doi.org/10.4000/communicationorganisation.8212]<br>Breton, P. (2006), « Imaginaire technique et pensée du social », Sociétés, n°93(3), p. 69-76<br>[https://doi.org/10.3917/soc.093.0069]<br>Bullich, V. (2021), « La “plateformisation” comme déploiement d’une logique organisatrice : propositions théoriques<br>et éléments de méthode », Effeuillage, vol. 10(1), p. 30-34 [https://doi.org/10.3917/eff.010.0030]<br>Cai, Z., Fan, X., Du, J. (2017), « Gender and attitudes toward technology use : a meta-analysis », Computers &amp; Education,<br>vol. 105 n°1-13 [https://doi.org/10.1016/j.compedu.2016.11.003]<br>Cardon, D. (2019), Culture numérique, Presses de Sciences Po<br>Chante, A. (2018), « Parcours divagants autour de la technoculture », Communication &amp; Management, vol. 15(2), p. 35-44<br>[https://doi.org/10.3917/comma.152.0035]<br>Chantepie, P., Le Diberder, A. (2010), Révolution numérique et industries culturelles, La Découverte<br>Charte sur la conservation du patrimoine numérique. 15 octobre 2003. (2003), dans Actes de la Conférence générale, 32e<br>session, UNESCO, p. 83-87<br>Clément-Fontaine, M., Rosnay, M. D. de, Jullien, N., Zimmermann, J.-B. (2021), « Communs numériques : une<br>nouvelle forme d’action collective ? », Terminal, vol. 130 [https://doi.org/10.4000/terminal.7509]<br>Coustillière, A. (2020), « La transformation numérique du ministère des Armées », Hérodote, vol. 177-178(2), p. 165-177<br>[https://doi.org/10.3917/her.177.0165]<br>Denis, J., Pontille, D. (2022), Le soin des choses : politiques de la maintenance, La Découverte<br>Eggert, N. (2023), « Postface : l’éthique du numérique comme interrogation et comme responsabilité », dans C. Roelens<br>et C. Pélissier (dir.), Éthique, numérique et idéologies, Les Presses des Mines, p. 245-247<br>[https://doi.org/10.3917/mines.roele.2023.01.0245]<br>Eisenstein, E. (1983), The Printing revolution in early modern Europe, Cambridge University Press<br>El Bourkadi, S. (2022), « Les résistances individuelles et collectives aux rationalisations extrêmes du travail VTC via les<br>plateformes », Communication &amp; Organisation, vol. 61, p. 141-153<br>[https://doi.org/10.4000/communicationorganisation.11169]<br>Flichy, P. (2003), L’innovation technique : récents développements en sciences sociales : vers une nouvelle théorie de l’innovation, La<br>Découverte<br>Flichy, P. (2018), « Comment le numérique change le travail. Idées économiques et sociales », vol. 194(4), p. 16-23<br>[https://doi.org/10.3917/idee.194.0016]<br>Flipo, F. (2020), L’impératif de la sobriété numérique. L’enjeu des modes de vie, Éditions Matériologiques</p> <p>Granjon, F. (2010), « Le “non-usage” de l’internet : reconnaissance, mépris et idéologie », Questions de<br>communication, vol. 18(2), p. 37-62 [https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.410]<br>Guibert, G., Rebillard, F., Rochelandet, F. (2016), Médias, culture et numérique. Approches socioéconomiques, Armand Colin<br>Haraway, D. (2020), Vivre avec le trouble, Les Mondes à faire<br>Heinderyckx, F. (2015), « Le tournant numérique », Hermès, La Revue, vol. 71(1), p. 87-91<br>[https://doi.org/10.3917/herm.071.0087]<br>Le Deuff, O. (dir) (2014), Le temps des humanités digitales. La mutation des sciences humaines et sociales, FYP éditions<br>Mattelart, T., Parizot, C., Peghini, J., Wanono, N. (2015), « Le numérique vu depuis les marges », Journal des<br>anthropologues, vol. 142-143, p. 9-27<br>Maurel, L. (2023), « Des communs positifs aux communs négatifs : Repenser les communs à l’ère de l’Anthropocène »,<br>Multitudes, vol. 93 (4), p. 56-61 [https://doi.org/10.3917/mult.093.0056]<br>Micoud, A. (1995), « Le bien commun des patrimoines », dans Patrimoine culturel, patrimoine naturel. Colloque, 12 et 13<br>décembre 1994, La Documentation française, p. 25-38<br>Miège, B. (2020), La Numérisation en cours de la société, Presses universitaires de Grenoble<br>Monnin, A. (2023), Politiser le renoncement, Éditions divergences<br>Mussou, C. (2012), « Et le Web devint archive : enjeux et défis », Le Temps des Médias, vol. 19, p. 259-266<br>Ostrom, E., Baechler, L. (2010), Gouvernance des biens communs : pour une nouvelle approche des ressources naturelles, De Boeck<br>Supérieur<br>Paganelli, C., Chaudiron, S., Zreik, K. (dir.) (2016), Documents et dispositifs à l'ère post-numérique. Actes du 18e colloque<br>international sur le document numérique (CiDE.18), Europia Productions<br>Paris, T., Massé, D. (2019), « Les dynamiques d’intégration du numérique dans les écoles de création françaises », Revue<br>internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels - RIPCO, vol. XXV(61), p. 61-74<br>[https://doi.org/10.3917/rips1.061.0061]<br>Parrini-Alemanno, S. (2015), Communication organisationnelle, management et numérique, L’Harmattan<br>Peerbaye, A. (2024), « Faire connaissance avec la fragilité des choses ». Revue d’anthropologie des connaissances, vol. 18 (4)<br>[https://doi.org/10.4000/12swv]<br>Pitron, G. (2021), L’enfer du numérique. Voyage au bout d’un like, Les Liens qui libèrent<br>Rautenberg, M., Tardy, C. (2013), « Patrimoines culturel et naturel : analyse des patrimonialisations », dans H.<br>Gottesdiener et J. Davallon (dir.), La muséologie : 20 ans de recherches, Actes Sud Editions, p. 115-138<br>Remaud O. (2020), Penser comme un iceberg, Actes Sud<br>Roux, J., Magnin, T., Stengers I. (2004), La condition de fragilité : entre science des matériaux et sociologie, Publications de<br>l’Université de Saint-Etienne<br>Sonnac, N., Gabszewicz, J. (2013), L’industrie des médias à l’ère numérique (3e éd.), La Découverte<br>Stavo-Debauge, J. (2023), « Les “communs négatifs” et se démettre en commun : accueillir la fin de mondes auxquels<br>apprendre à désappartenir », Multitudes, vol. 93 (4), p. 101-106. [https://doi.org/10.3917/mult.093.0101]<br>Tornatore, J.-L. (2017), « Patrimoine vivant et contributions citoyennes. Penser le patrimoine “devant”<br>l’Anthropocène ». In situ, vol. 33 [https://doi.org/10.4000/insitu.15606]<br>Verdier, H., Murciano, C. (2017), « Les communs numériques, socle d’une nouvelle économie politique », Esprit, Mai<br>(5), p. 132-145. [https://doi.org/10.3917/espri.1705.0132]<br>Vial, S. (2013), « De quoi la révolution numérique est-elle la révolution ? », dans L’être et l’écran. Comment le numérique<br>change la perception, Presses Universitaires de France, p. 19-30<br>Vitalis, A. (2016), L’Incertaine Révolution numérique, ISTE Éditions<br>Wyatt, S. (2010), « Les non-usagers de l’internet. Axes de recherche passés et futurs », Questions de<br>communication, vol. 18(2), p. 21-36 [https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.397]<br>Zacklad, M., Alemanno, S.-P., Ihadjadene, M. (2020), « Transition numérique, une approche infocommunicationnelle ? », Approches Théoriques en Information-Communication (ATIC), vol. 1(1), p. 1-7<br>[https://doi.org/10.3917/atic.001.0001]</p> <p>CALENDRIER PREVISIONNEL<br>Publication de l’AAC Octobre 2025<br>Date limite de l’envoi des contributions (article complet) 28 février 2026<br>Évaluation en double aveugle des articles Mars-avril 2026<br>Retour aux auteurs·rices 30 avril 2026<br>Corrections des articles retenus en vue de leur re-soumission Mai-juin 2026<br>Date limite de l’envoi des articles définitifs 30 juin 2026<br>Publication du numéro Automne 2026<br>MODALITES DE SOUMISSION<br>Les contributions, rédigées en police Times New Roman taille 12 (interligne simple, justifié), sont<br>à fournir au format .doc, sans feuille de style, enrichissement (gras ou souligné) ou mise en forme<br>particulière.<br>Chaque contribution comportera obligatoirement une page de garde comportant les métadonnées<br>permettant l’indexation de l’article :<br>— Nom et Prénom des auteurs·rices (Times New Roman 12, centré, prénom en minuscules sauf<br>l’initiale et nom en petites majuscules sauf l’initiale en grande majuscule)<br>— Fonction, Institution (Times New Roman 10, italique centré)<br>— Discipline(s) de l’auteur·rice<br>— Adresse postale complète<br>— Adresse électronique<br>— Titre de l’article en français (Times New Roman 14 gras, centré, en minuscules sauf pour<br>l’initiale du premier mot, pas de point final)<br>— Résumé de l’article en français (max. 100 mots)<br>— Mots-clés en français (5 à 7 max.) : en minuscules (sauf la première lettre des noms propres),<br>pas de point final à la fin de la liste des mots-clés, séparer les mots-clés par des virgules<br>— Titre de l'article en anglais : en minuscules sauf pour l’initiale du premier mot, pas de point<br>final<br>— Résumé (abstract) de l’article en anglais (max. 100 mots)<br>— Mots-clés (keywords) en anglais : mêmes consignes que pour les mots-clés en français<br>Les normes complètes sont disponibles en ligne.<br>Les propositions d’articles complets (avec la page de garde) sont à envoyer avant le 28 février 2026<br>aux deux coordinatrices du numéro :<br>— Chloé DELAPORTE : [email protected]<br>— Elena TSOURI : [email protected]</p> COMMUNICATION & MANAGEMENT 2025-10-14