Entreprises et Histoire http://journaleska.com/index.php/eeh <p>Les deux premiers numéros de la revue <em>Entreprises &amp; Histoire</em> sont parus l’un en avril 1992, l’autre en décembre 1992 aux Editions ESKA. Le projet en avait été formé deux ans plus tôt par François Caron, professeur à l’Université de Paris IV et Patrick Fridenson, directeur d’études à l’EHESS. Il était né de la constatation que la France manquant d’une revue spécialement consacrée à l’histoire des entreprises, contrairement aux autres grands pays industrialisés, qu’il s’agisse de la Grande-Bretagne, de l’Italie, de l’Allemagne ou des États Unis. Cette situation apparaissait comme d’autant plus paradoxale que la discipline connaissait, depuis les années 1970, un essor parallèle au mouvement de réconciliation entre la société française et ses entreprises, qui a marqué cette période. L’ensemble des professeurs français d’histoire économique, ainsi que plusieurs professeurs de gestion acceptèrent de faire partie du Comité de rédaction. Une demande de subvention fut présentée au Comité d’Histoire Industrielle, créé auprès du ministre de l’Industrie et présidé alors par M. Fauroux, une autre auprès du CNL. La première fut accordée dans le cadre de l’Institut pour l’Histoire de l’Industrie, présidé par M. Roger Martin, en avril 1991. Elle a pris la forme d’abonnements de soutien versés en décembre 1991 et février 1992. La seconde, de 40 000 francs, fut accordée en juillet 1991 et versée en juillet 1992.</p> fr-FR journal@eska.fr (Marise URBANO ) support@ubitechsolutions.com (Ubitech Solutions Pvt Ltd) Mon, 17 Jul 2023 08:26:48 +0000 OJS 3.2.0.3 http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss 60 HISTOIRE DES ENTREPRISES ET ÉCONOMIE CIRCULAIRE : POUR UNE NÉCESSAIRE CLARIFICATION http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8708 <p>L’économie circulaire est un concept devenu hégémonique à la suite des décisions de grands ensembles régionaux et de nombreux États de l’intégrer dans leur régulation de l’économie. Il apparaît néanmoins nécessaire de le discuter sans naïveté excessive pour valider sa capacité heuristique. L’article pointe ainsi les risques de confusion qu’il fait naître, tout en mettant au point un état de l’art sur la notion, de plus en plus mobilisée en sciences sociales, et nettement moins dans le champ de l’histoire des entreprises. Il propose enfin des clefs de compréhension de la structuration de ce numéro d’Entreprises et Histoire, ainsi que quelques pistes de recherches pour le futur.</p> Clotilde DRUELLE-KORN, Nicolas MARTY Copyright (c) 2023 Entreprises et Histoire http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8708 Sat, 01 Apr 2023 00:00:00 +0000 LE MARCHÉ DES SOUS-PRODUITS URBAINS (FRANCE, FIN XVIIIE-DÉBUT XXE SIÈCLES) http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8710 <p>L’utilisation des sous-produits urbains est fréquente dans l’histoire urbaine européenne. Cependant elle connaît un essor sans précédent au xixe siècle et constitue l’un des marqueurs de l’industrialisation. Les besoins agricoles et industriels engendrent une activité intense de récupération, que ce<br>soit au sein du secteur du chiffonnage (qui ne porte pas que sur les chiffons), de celui de la vidange (urine et excréments humains extraits des fosses d’aisance) ou enfin de celui des boues de rue. Ces secteurs concernent un grand nombre de travailleurs t voient la naissance et la croissance<br>d’un grand nombre d’entreprises. Les brevets sont nombreux, les profits parfois considérables. C’est le propos de cet article que d’analyser ces activités de valorisation, qui ne sont pas sans faire écho aux débats actuels portant sur l’économie circulaire.</p> Sabine BARLES Copyright (c) 2023 Entreprises et Histoire http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8710 Sat, 01 Apr 2023 00:00:00 +0000 GÉRER LA PÉNURIE OU ÉVITER LE GASPILLAGE ? LE CAS DES INFRASTRUCTURES ET DU MATÉRIEL FERROVIAIRES EN ESPAGNE, 1936-VERS 1960 http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8712 <p>Peut-on trouver des « germes » d’économie circulaire avant la fin du xxe siècle ? L’historiographie nous montre que les guerres sont, sûrement, les périodes où se réunissent, le plus souvent, les conditions nécessaires pour voir ceux-ci bourgeonner. En général, la situation de pénurie rend<br>essentielle l’adaptation du modèle productif aux nouvelles conditions. Mais de quelle manière ? Quel rôle joue la circularité dans cette adaptation ? Ces changements perdurent-ils dans le temps ? Cet article examine un cas particulier de guerre ainsi que ses suites – la Guerre Civile espagnole<br>(1936-1939) et le Premier franquisme (1939-1959) – en se focalisant sur le secteur des chemins de fer. Notre recherche tente de reconstituer la manière dont les entreprises ferroviaires et l’État ont géré leurs ressources limitées et mis en oeuvre certains éléments liés à l’économie circulaire<br>presque soixante ans avant que ce concept n’apparaisse. Pour ce faire, nous analysons, dans un premier temps, les programmes de recyclage de matériel et de récupération des déchets des différentes compagnies pendant la guerre. Dans une deuxième partie, une fois la guerre finie, nous examinons le cas particulier d’une des principales entreprises d’infrastructures ferroviaires des années 1950 et 1960, Ferrovial, dont le succès provient, en partie, de l’introduction de certains éléments de circularité dans sa gestion. En reconstruisant ces deux études de cas, nous mettons en lumière les liens historiques entre pénurie et économie circulaire.</p> Rafael CASTRO, Francisco CAYÓN Copyright (c) 2023 Entreprises et Histoire http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8712 Sat, 01 Apr 2023 00:00:00 +0000 L’ÉVOLUTION DU PRINCIPE DE RÉSPONSABILITE ÉLARGIE DU PRODUCTEUR : DE LA FIN DE VIE DES PRODUITS À L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8714 <p>Le principe de Responsabilité Élargie du Producteur (REP) a émergé dans les années 1990 dans un contexte où la quantité de déchets a explosé et où les collectivités, jusque-là en charge de leur gestion, se sont vu dépassées par cette masse ainsi que par la complexité croissante de certains<br>déchets à traiter. En réponse, la REP est un mode d’action qui vise à faire assumer par les producteurs la responsabilité du traitement ou l’élimination des produits en aval de la consommation. Un double objectif est visé : d’une part, il s’agissait de répondre au souci de financement de la gestion<br>de la fin de vie de certains types de produits. D’autre part, en faisant contribuer financièrement les producteurs à cette gestion, il s’agissait de créer une incitation à concevoir les produits de manière à ce qu’ils soient plus facilement recyclables, c’est-à-dire à faire de l’éco-conception. Dans cet<br>article, nous exposons la manière dont a été mis en place le principe de REP en France qui révèle un système de co-régulation entre acteurs publics et privés, articulant responsabilités collective et individuelle, et régulièrement révisé. Il s’agit alors de montrer comment le principe de REP a<br>évolué au-delà des enjeux de la fin de vie des produits pour intégrer de plus en plus les enjeux de prévention et d’économie circulaire.</p> Helen MICHEAUX Copyright (c) 2023 Entreprises et Histoire http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8714 Sat, 01 Apr 2023 00:00:00 +0000 PIVOTER VERS L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE : TRAJECTOIRES ET ENJEUX http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8716 <p>Trois ans après l’adoption en France de la loi contre le gaspillage et pour l’économie circulaire (AGEC), les entreprises font face à des enjeux<br>importants impliquant le passage d’une économie linéaire à une économie circulaire permettant d’envisager une transition environnementale<br>dans le monde industrialisé. Comment les entreprises agissent-elles face concrètement à ces enjeux ? Quelle est la trajectoire à la fois des<br>organisations et des acteurs engagés dans ces transformations ? Deux&nbsp;grands témoins ayant une vue d’ensemble des entreprises, des organisations<br>professionnelles et des filières REP (Responsabilité Élargie des Producteurs) Christian Brabant et Jacques Vernier, et deux industriels<br>engagés dans des pratiques circulaires concrètes, Fabrice Abraham et Gérard Bellet, sont réunis pour échanger sur ces éléments et les perspectives<br>qu’ouvre l’économie circulaire pour les entreprises. Ce débat a été enregistré le 6 février 2023.</p> Fabrice ABRAHAM, Gérard BELLET, Christian BRABANT, Jacques VERNIER, AGGERI Franck , Clotilde DRUELLE-KORN Copyright (c) 2023 Entreprises et Histoire http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8716 Sat, 01 Apr 2023 00:00:00 +0000 CLIN D’OEIL RETOUR SUR LA CHASSE AU GASPI http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8718 <p>Fin 1973, le premier choc pétrolier ébranle les économies. Le Premier ministre Pierre Messmer lance le programme d’équipement nucléaire : « Un programme Apollo à la française » comme le titrait récemment le quotidien Le Monde 1. Le Président Giscard d’Estaing en adopte les objectifs dès son élection en mai 1974. Dans la foulée, le gouvernement Chirac innove administrativement et fonde à l’automne une agence d’objectifs : l’Agence<br>pour les économies d’énergie (AEE) 2, placée successivement sous la direction de Jean Syrota (1974-1978) et de Jean Poulit (1978- 1981), père de la Chasse au Gaspi, objet de notre clin d’oeil. Un demi-siècle plus tard, la Première ministre Elisabeth Borne présente officiellement le plan de sobriété énergétique<br>du gouvernement 3, associé à un spot publicitaire : « je baisse, j’éteins, je décale » 4, destiné à sensibiliser les Français à ce que l’on<br>appelle désormais les éco-gestes.&nbsp;</p> Clotilde DRUELLE-KORN Copyright (c) 2023 Entreprises et Histoire http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8718 Sat, 01 Apr 2023 00:00:00 +0000 En lisant les thèses récentes http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8720 <p>Chloé Steux : De l'éco-conception aux éco-innovations<br>circulaires : cadrage et transformations des pratiques des<br>entreprises<br>par Nathalie Raulet-Croset<br>Carole Lamoureux : Le tuyau de fonte mussipontain à la<br>conquête du monde. Pont-à-Mousson et sa politique exportatrice<br>(1856-1970)<br>par Manuela Martini<br>Louis Bissières : Les ressources économiques du réseau au<br>défi de la mesure : les commerces de Levi Hollingsworth<br>(Philadelphie, fin xviiie siècle)<br>par Catherine Comet</p> Chloé Steux, Chloé Steux, Carole Lamoureux, Louis Bissières Copyright (c) 2023 Entreprises et Histoire http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8720 Sat, 01 Apr 2023 00:00:00 +0000 ENTREPRISES MÉTALLURGIQUES ET « ÉCONOMIE CIRCULAIRE » (PYRÉNÉES, XIIIE-XVIE SIÈCLES) http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8709 <p>Pour les médiévistes qui abordent la question de l’économie circulaire, la difficulté réside dans la capacité à rassembler des sources, écrites comme matérielles, au niveau de l’entreprise. Les résultats présentés ici sont le fruit d’une recherche de longue haleine à partir de documents rares. Dans ce contexte, l’étude se concentre sur les Pyrénées centrales et orientales (du Couserans au Canigou), du XIIIe au XVIe siècle. Elle porte spécifiquement sur des entreprises métallurgiques. Des pratiques sont identifiées : le contrôle et l’optimisation de la production minière, la valorisation des déchets et celle des produits à faible valeur ajoutée, ainsi que le réemploi des matériaux.</p> Florian TEREYGEOL, Catherine VERNA Copyright (c) 2023 Entreprises et Histoire http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8709 Sat, 01 Apr 2023 00:00:00 +0000 L’APPROVISIONNEMENT EN BOIS DE L’INDUSTRIE CHARBONNIÈRE DANS LE JAPON MODERNE http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8711 <p>La Hokkaidō Colliery &amp; Railway Company (HCRC), rebaptisée Hokkaidō Colliery &amp; Steamship Company (HCSC) en 1906, était une importante société d’exploitation du charbon au Japon. Cet article examine les changements intervenus dans l’approvisionnement en bois depuis la création<br>de la société en 1898 jusqu’à la fin de la guerre du Pacifique en 1945, afin de mettre au jour les liens entre l’industrialisation, la déforestation et la conservation des forêts au niveau de l’entreprise. L’industrie minière utilisant généralement une grane quantité de bois pour soutenir les tunnels<br>et les fronts de taille, certaines entreprises charbonnières étaient non seulement de grandes consommatrices de bois, mais encore d’importantes propriétaires et gestionnaires de forêts afin d’assurer leur approvisionnement en bois de mine. Après que le gouvernement a décidé de transférer les forêts domaniales aux entreprises privées pour promouvoir le développement de l’île d’Hokkaidō, HCSC a vu les forêts qu’elle détient s’étendre.<br>Toutefois elle s’approvisionnait en bois de mine principalement sur le marché, et considérait donc ses forêts non comme un mode d’approvisionnement en bois, mais comme un tampon pendant les périodes de pénurie et d’augmentation des prix du marché. Occasionnellement, HCSC a utilisé du<br>bois de mine provenant de ses propres forêts pour désinciter les marchands de bois à augmenter les prix du bois de mine. Ainsi, le comportement commercial de la HCSC étant rationalisé selon la situation du marché, elle a presque abandonné ses effortse conservation des forêts durant<br>les contrôles économiques du temps de guerre. Les résultats de cette étude de cas suggèrent que la priorité de la HCSC était de maintenir un approvisionnement durable en bois de mine sur le marché, puis de préserver ses ressources forestières.</p> Asuka YAMAGUCHI Copyright (c) 2023 Entreprises et Histoire http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8711 Sat, 01 Apr 2023 00:00:00 +0000 LES ENTREPRISES DE BOISSONS ET LA CONSIGNATION DANS L’HISTOIRE : UNE COMPARAISON EUROPÉENNE http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8713 <p>L’objectif de cet article est de reconstituer la trajectoire de la consignation des emballages des boissons industrielles et d’interroger son intégration dans l’économie circulaire depuis la création des marchés des boissons industrielles à la fin du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui. L’article prend<br>pour terrain privilégié la France, en la comparant à plusieurs autres pays industrialisés. Pour répondre à cet objectif, il analyse les enjeux pour les différentes entreprises engagées dans ces marchés, depuis les producteurs jusqu’aux détaillants en passant par les grossistes et les fabricants<br>d’emballages. Trois périodes sont distinguées. La première, entre les années 1880 et les années 1930, est caractérisée par le fait que la consignation apparaît comme le principal dispositif, parmi d’autres, permettant le réemploi des bouteilles, dans une importante circularité initiale. Entre la<br>fin des années 1930 et la fin des années 1940, les États interviennent, dans le cadre de l’économie dirigée et faisant face à diverses pénuries, pour diffuser encore plus largement ce dispositif. Après la Seconde Guerre mondiale, la consignation est marginalisée en France par la diffusion des<br>emballages à usage unique, dans une sorte de triomphe de l’économie linéaire. Le passage à la consommation de masse conduit alors les producteurs à chercher à responsabiliser les consommateurs du fait de la diffusion des déchets. Ceux-ci sont tenus de participer à leur gestion dans une prise de conscience du gaspillage généralisé que suscite l’emballage perdu. Les éco-organismes promeuvent alors une circularité faible en favorisant le recyclage plutôt que le réemploi. Le renouveau actuel de la consignation pourrait permettre pourtant d’envisager une circularité forte. La consignation diffère selon les pays et les branches, ce que permet de souligner l’approche comparatiste. L’étude des rapports de forces entre différents types d’entreprises impliquées dans ces marchés est ainsi fondamentale pour en comprendre l’histoire.&nbsp;</p> Nicolas MARTY Copyright (c) 2023 Entreprises et Histoire http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8713 Sat, 01 Apr 2023 00:00:00 +0000 L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE, UNE RENAISSANCE DURABLE ? DE LA CIRCULARITÉ FAIBLE À LA CIRCULARITÉ FORTE http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8715 <p>Après une longue éclipse, l’économie circulaire connaît, depuis une dizaine d’années, une renaissance sous la forme d’un récit utopique et oecuménique où elle est présentée comme un modèle alternatif à celui de l’économie linéaire. Mais à quelles conditions cette renaissance est-elle véritablement durable ? Cet article revient sur la formation de ce récit, en analyse les impensés, notamment historiques, et en montre les limites. À une approche de circularité faible visant une adaptation à la marge du modèle économique dominant cet article oppose un modèle de circularité forte, fondé sur des principes de sobriété, d’allongement de la durée de vie des produits et d’intensification de leurs usages.</p> Franck AGGERI Copyright (c) 2023 Entreprises et Histoire http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8715 Sat, 01 Apr 2023 00:00:00 +0000 EMBALLAGES ET BOISSONS NON ALCOOLISÉES DANS LA CONSTRUCTION DU Ve PLAN DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL (1965) http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8717 <p>L’après-Seconde Guerre mondiale apporte en Europe de l’Ouest de nombreuses transformations d’ordre tant économique que social, dont le développement de la consommation de boissons non alcoolisées, produites de manière industrielle. Cette tendance se retrouve en<br>France, avec la convergence de plusieurs phénomènes : la diffusion des législations antialcooliques, l’amélioration des techniques d’embouteillage, les transformations du système&nbsp; de distribution, la disponibilité de revenus et l’essor du marketing qui suscitent l’arrivée de nouveaux produits, comme les sodas 1, ou l’accroissement de la consommation de produits plus anciens tels que les sirops et autres eaux embouteillés 2. Les sodas ont pu s’implanter<br>comme nouvelles boissons, résultat à la fois de divers investissements américains, tant privés qu’issus du plan Marshall, et du besoin<br>de devises d’un gouvernement désireux de moderniser son appareil productif 3. C’est aussi le moment où se structurent des politiques<br>planificatrices dont le commissariat général du Plan est l’élément le plus marquant.</p> Benjamin FRANSKIN Copyright (c) 2023 Entreprises et Histoire http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8717 Sat, 01 Apr 2023 00:00:00 +0000 Nouvelles des archives : Ressources et pistes de recherche dans les collections de la Hagley Museum and Library http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8719 <p>Nous sommes au sud de Philadelphie, à quelques kilomètres de Wilmington, dans le Delaware, minuscule État fédéré des Etats- Unis – à peine plus de 5000 km2 – aux législations si favorables aux entreprises qu’aux dires mêmes de son administration, 64 % des sociétés listées dans Fortune 500 ont décidé de s’y constituer 2. Là, sur les rives bucoliques de la Brandywine River, se trouve le site de la manufacture de poudres fondée en 1802 par Éleuthère Irénée du Pont de Nemours (1771-1834), le chimiste et industriel d’origine française formé auprès d’Antoine Lavoisier. Depuis les années 1960 3, le lieu a été aménagé en une bibliothèque, un musée et un centre d’archives indépendants ayant pour objet l’histoire des entreprises, des techniques et technologies dans leurs rapports avec la société.</p> Clotilde DRUELLE-KORN Copyright (c) 2023 Entreprises et Histoire http://journaleska.com/index.php/eeh/article/view/8719 Sat, 01 Apr 2023 00:00:00 +0000